La création de site internet de placement d’argent est devenue une activité récurrente. Investir pour se faire de l’argent est une chose louable et les placements financiers sont attrayants car ils font miroiter de grosses sommes d’argent à gagner de façon rapide. ( Cybersécurité )
Plusieurs personnes en quête de solutions idéales et faciles pour leur autonomie financière n’hésitent pas à s’inscrire sur ces différentes plateformes. Cependant, certains sites web de placements sont des œuvres de cybercriminels pour la commission d’actes illicites.
C’est en ce sens que des mesures ont été arrêtées par le gouvernement ivoirien pour lutter contre les placements illégaux d’argent.
Néanmoins, certains cyberdélinquants décident d’outrepasser ces mesures. Le cas présenté dans les lignes suivantes vous donnera un aperçu de leur mode opératoire.
VH est un jeune opérateur économique. Il effectue de façon quotidienne des retraits de grosses sommes d’argent dans différents points mobile money. Pour réaliser ses transactions, il possède plusieurs cartes SIM. Cybersécurité
Une fois l’une des SIM ayant atteint le plafond de retraits autorisés, elle est remplacée par une nouvelle pour la poursuite des opérations. Ces différents mouvements éveillent des soupçons chez l’opérateur qui, dans un premier temps, pense à un dysfonctionnement de sa plateforme.
Pour élucider l’affaire, l’opérateur saisi d’une plainte la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité.
La PLCC, soutenue par le Laboratoire de Criminalistique Numérique a entamé des investigations qui ont permis l’interpellation du nommé VH.
Conduit dans les locaux puis interrogé, il dit appartenir à un réseau et avoir été recruté pour réaliser des retraits avec des cartes SIM qui lui étaient mises à disposition. Les fonds retirés dit-il, proviennent d’un site de placement boursier en ligne appelé ANTP dont le lien est le suivant: https://www.antp.io.
Ce site consistait à inviter des individus à investir un montant de leur choix en vue d’un retour sur investissement plus élevé. L’argent investit devait croître en fonction du nombre de tâches journalières à mener sur le site.
Les adhérents ne se doutaient nullement de la supercherie. En effet, ils constataient l’augmentation de leur solde sur la plateforme comme promis. Toutefois, quelques jours après ils étaient bloqués et ne recevaient guère leur dû.
Sauf quelques uns qui recevaient de l’argent sur leurs comptes de transactions mobiles afin de les pousser à investir davantage et attirer le maximum de personnes. Les recherches et les perquisitions ont permis à la PLCC d’interpeller 12 membres du réseau.
Ce sont ZQ, XC, KY, MK, TBF, SL, SAM, MT, ME, MA, KKY, MM. Ils avaient en leur possession une centaine de téléphones, 08 ordinateurs portables et la somme de 46 553 000 FCFA.
Pour conclure, ils ont tous été conduits au parquet avec pour charges, escroquerie et complicité d’escroquerie par le biais d’un système d’information.
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