Burkina Faso

Au Burkina Faso, les citoyens se mobilisent pour dénoncer les tarifs élevés des services de télécommunications, en particulier ceux liés à la connexion internet.

Depuis plusieurs jours, les consommateurs expriment leur mécontentement et menacent de boycotter les services des différents opérateurs. Ils estiment que les prix pratiqués sont trop élevés, ce qui freine le développement de l’économie du pays, notamment sur les réseaux sociaux où beaucoup de jeunes travaillent.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) reconnaît que les opérateurs ont une liberté de fixation des tarifs conformément à la loi sur la concurrence, mais appelle à la retenue et à la poursuite des discussions.

Les organisations de défense des droits des consommateurs sont également du même avis et dénoncent les tarifs élevés et défaillants des services.

En comparaison avec les pays voisins, le coût des services de télécommunications au Burkina Faso est jugé excessif, avec une minute d’appel qui coûte 90 FCFA et un gigaoctet de données pour plus de 2100 FCFA.

Les consommateurs déplorent que des pays similaires comme le Niger pratiquent des tarifs bien inférieurs, avec un gigaoctet à un peu plus de 1000 FCFA, ou encore le Ghana, un pays côtier, où un gigaoctet coûte moins de 400 FCFA.

La baisse des prix des services de télécommunications est donc un enjeu crucial pour le développement économique et social du Burkina Faso.

Les autorités de régulation ont toutefois annoncé que des concertations se poursuivent avec les opérateurs de téléphonie mobile pour trouver une solution à cette situation. Malgré cela, les citoyens et internautes ont décidé de passer à l’ action en organisant un boycott des services des opérateurs de 11h à midi.

Les téléphones seront mis en mode avion pendant une heure pour protester contre les tarifs élevés. La situation reste tendue et les autorités demandent aux Burkinabè de faire preuve de retenue et de patience en attendant les résultats des concertations.

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