FACEBOOK

Dans sa lutte contre les fausses informations qui circulent depuis plusieurs mois sur ses plateformes, Facebook a annoncé que ses équipes testaient actuellement un bouton contexte.

Il s’agit d’un bouton « i », qui se retrouverait sous un article et permettrait au lecteur de le contextualiser en fournissant des détails supplémentaires sur le sujet traité ou la source de l’information.

Les détails fournis par Facebook proviendront du site de la source et éventuellement de Wikipédia. Si aucun détail sur l’article ou son éditeur n’est disponible, le réseau social le fera également savoir aux utilisateurs. L’un des principaux intérêts du bouton « contexte » est qu’il permet une vérification sommaire de l’information sans quitter la plateforme de Facebook.

Les équipes du réseau social basé à Menlo Park ont annoncé que le réseau social travaillait sur la nouvelle fonctionnalité en partenariat avec des médias avec lesquels il avait déjà collaboré.
Agenceecofin

Alors que Snap Map, la dernière mise à jour de Snapchat, fait encore parler d’elle, Facebook annonce aussi une fonctionnalité basée sur la géolocalisation. Déployée depuis l’an dernier, Facebook a annoncé dans un billet que Find Wi-Fi, ou ‘Trouver un réseau Wi-Fi’ sera déployé dans le monde entier, sur iPhone et Android.

Trouver un réseau Wi-Fi est une fonctionnalité de Facebook qui permet aux utilisateurs de trouver le Wi-Fi le plus proche, ce qui offre parfois une bien meilleure connexion que l’utilisation des données cellulaires.

Facebook précise dans son post que la fonctionnalité est utile non seulement aux voyageurs, mais aussi aux utilisateurs qui habitent dans des zones où la connexion est faible. Les hotspots proposés aux utilisateurs sont rendus disponibles par les entreprises et les commerces alentour, et il est aussi possible de découvrir la page Facebook du commerce en question. Pour utiliser la fonctionnalité, il suffit de se connecter à l’application, aller dans l’onglet « Plus » et activer Trouver un réseau Wi-Fi. Cela vous affichera une carte avec les points de Wi-Fi et le nom des commerces.

Seulement voilà, sous ses airs de bienfaiteur, Facebook y trouve aussi quelques avantages qui ne sont pas forcément plaisants pour les utilisateurs. D’abord, seules les hotspots signalés par les opérateurs pourront être listés dans l’application Facebook, ce qui veut dire que chacun devra aller dans le sens du réseau social. Autre chose : utiliser cette fonctionnalité signifie aussi que Facebook doit être capable de vous géolocaliser afin de trouver les hotspots les plus proches et donc les plus performants.

L’utilisateur sera donc suivi à la trace dans chaque lieu où il utilisera l’application. Comme pour Snap Map, les données personnelles de chaque utilisateur seront directement accessibles à Facebook. Il n’est pas difficile d’imaginer ce que va en faire le réseau social, à savoir, de la publicité de plus en plus ciblées en fonction des caractéristiques et des spécificités de chaque personne utilisant sa nouvelle fonctionnalité. De quoi rentrer encore un peu plus dans notre vie privée.

Voilà qui devrait ravir bien des community managers et des marques en quête d’engagement. Facebook permet désormais aux administrateurs de créer un ou plusieurs groupes qui seront directement intégrés à la page.

Cette nouvelle fonctionnalité a été officialisée le 19 juillet en fin d’après-midi par Mark Zuckerberg lui-même. Chris Cox, Chief Product Officer de Facebook s’est aussi prêté au jeu de l’annonce en précisant que si « vous êtes un artiste, une entreprise, une marque, ou un journal, vous pouvez désormais créer des fans clubs et des groupes centrés autour de vos super-fans. » Avec plus de 70 millions de pages sur le réseau social, on peut s’attendre à ce qu’une nouvelle expérience communautaire se mette en place.

Le Washington Post a pris les devants en créant deux groupes. On retrouve aussi la page de l’association AddictionUnscripted.com qui de son côté n’a créé qu’un groupe. En France, Mediapart a aussi lancé son groupe.

En proposant aux pages de créer leurs propres groupes, Facebook coupe l’herbe sous le pied au développement des forums, parfois très actifs chez certains médias. D’un autre côté, le réseau social offre la possibilité d’engager une communauté sur des sujets de niche. Ainsi, un média scientifique pourrait créer un groupe de discussion autour de l’intelligence artificielle, ou de la technologie CRISPR.

Voilà une nouvelle étape contre le contenu indésirable chez Facebook. Le plus grand réseau social du monde a annoncé qu’il allait bloquer les publicité des pages partageant de façon récurrente des fake news.

Une épée de Damoclès vient donc se positionner au dessus des pages à l’utilisation ‘douteuse’ de Facebook. L’objectif étant d’aider à réduire la distribution de fausses informations afin d’empêcher ces sites de générer un revenu. Si une page est prise à partager plusieurs contenu qui ont été marqués comme ‘fake’ par les organismes tiers, Facebook leur bloquera l’accès à l’achat de publicité. Néanmoins, le réseau social se veut rassurant en déclarant que si ce comportement cesse, ces mêmes pages pourront à nouveau acheter des Facebook Ads.

Le réseau social n’a pas donné le nombre exact de liens, ou la fréquence de partage qui créerait ce bloquage. En tout cas, les sites partageant des fake news ou bien leurs relais utilisent souvent les Facebook Ads pour booster leur audience rapidement. Dans une grande partie des cas, l’utilisateur arrive sur un site très mal construit, avec des publicités de partout … Une expérience doublement négative, pour laquelle Facebook a tout intérêt à protéger ses utilisateurs.

De plus en plus, le réseau social se met à lutter contre les ‘mauvaises’ expériences de consommation de contenu. Depuis la semaine dernière, Facebook a même mis en place des règles pour pénaliser les vidéos faisant du clickbait. La plateforme prépare aussi une baisse du reach pour les pages lentes.