Des photos montrant des strip-teaseuses au milieu de détenus dans un centre de haute sécurité à Johannesburg, en Afrique du Sud, ont fait scandale sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Face à la polémique, l’administration pénitentiaire sud-africaine menace de suspendre au moins 13 gardiens. 

Vêtues d’un simple body noir, de longues bottes de cuir aux pieds, trois femmes ont été prises en photo en train d’entourer un homme, comme pour le déshabiller, dans la cour d’un centre pénitentiaire.

Les photos ont été largement relayées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #PrisonStrippers (#stipteaseusesenprison), qui était en tête des tendances sur Twitter en Afrique du Sud lundi 26 juin 2017.

L’association sud-africaine de lutte contre la criminalité SA Crime Fighters a notamment dénoncé un « scandale » et une « gifle en pleine figure des victimes de crimes ».

« Plutôt que de nous concentrer sur la protection de nos filles pour éviter les kidnappings, nous nous agitons parce que les gars ont le droit à des lapdances gratuits ? », s’est étonné un internaute.

« Cher Monsieur le président. Vous voyez ? La prison n’est pas aussi horrible que vous le pensiez. Vous y serez heureux ! Cordialement », s’amuse un autre utilisateur du réseau social. [En décembre 2007, le président Jacob Zuma, alors chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), avait été inculpé de 783 charges, dont celles « corruption », de « fraude fiscale » et de « racket », NDLR].

Avec France 24




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *