Cyber-menaces 2017 : Les ransomwares demeurent une menace répandue

S’il y a bien une constante en cybersécurité, c’est que les menaces IT évoluent en permanence ! De nouvelles menaces apparaissent, mutent, ou sont mises en sommeil un temps pour repartir de plus belle, sous une forme inédite… Les ransomwares demeurent une menace répandue et continuent de proliférer rapidement. Le nombre de nouvelles variantes de … Lire la suite

En 2017 les email reste la principale source de Cyber-attaque au monde

L’année 2016 avait été marquée par des attaques massives impliquant les malwares Dridex et Locky. Mais l’année 2017 se distingue.

A l’inverse, les menaces à l’œuvre au début de cette année se sont distinguées davantage par leur diversité et leur caractère ciblé que par leur volume.

La tendance a ensuite évolué à partir de la fin du mois de mars, avec d’une part, des campagnes Dridex de grande envergure marquant le retour des attaques à fort volume et, d’autre part, des campagnes de faible ampleur mais continues, exposant les utilisateurs à diverses menaces, des malware voleurs d’informations aux ransomware en passant par le phishing par SMS.

Face à la nouvelle complexité des menaces, il est impératif de surveiller continuellement les tendances et techniques utilisées par les cybercriminels et d’adopter une réelle approche préventive en matière de cybersécurité.

La messagerie électronique demeure l’un des principaux vecteurs utilisés par les cybercriminels pour lancer des attaques contre les entreprises et les particuliers.

Le mode opératoire consiste à diffuser un large éventail de malwares, que ce soit au travers d’URL insérées dans les emails ou les pièces-jointes. C’est d’ailleurs ce type d’attaque qui avait visé l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron à quelques heures du second tour de l’élection présidentielle.

Quel que soit le niveau de sophistication démontré, la motivation des attaquants ou leur pays d’origine, les hackers s’efforcent sans relâche d’exploiter le canal de communication du courrier électronique.

L’email est une cible de choix car il représente la porte d’entrée la plus simple à exploiter pour initier une attaque vers une organisation puis par la suite exfiltrer des informations confidentielles, notamment à des fins politiques.

Le contenu d’un email permet de s’infiltrer au sein d’une organisation et de bénéficier d’un accès privilégié aux stratégies, motivations et personnalités. L’information numérique est devenue un instrument puissant d’influence de l’opinion publique.




Facebook : à partir du 17 juillet 2017 impossible de modifier le titre, l’image ou la description d’un lien

À partir du 17 juillet 2017, il ne sera plus possible de modifier un lien sur Facebook avant de le publier. Vous ne pourrez donc plus personnaliser le titre, l’image à la une et la description des liens partagés sur Facebook. Certains community managers ne peuvent déjà plus modifier les liens qu’ils partagent sur Facebook.

Le réseau social indique que « supprimer la possibilité de personnaliser les métadonnées des liens (titre, description, image), de tous les canaux permettant de partager un lien sur Facebook, permet d’éliminer un canal souvent utilisé pour publier des fake news ». En résumé, Facebook estime que des personnes mal intentionnées modifiait ces données avant de partager un lien pour tromper les internautes.

Dans le même temps, le réseau social oublie tous ces community managers soucieux de la qualité de leurs partages, dont les liens ne contiennent pas toujours une image, un titre ou une description adaptés aux partages sur Facebook.

Pour contrer cette restriction, les community managers n’ont qu’une seule solution : convaincre les services techniques des sites dont ils partagent les liens d’optimiser les balises Open Graph. 3 métadonnées sont primordiales :

  • og:titre : le titre affiché sur les réseaux sociaux
  • og:image : l’image affichée sur les réseaux sociaux
  • og:description : la description affichée sur les réseaux sociaux

Techniquement, c’est relativement simple à mettre en place. La plupart du temps, si vous utilisez un CMS, vous pouvez facilement paramétrer votre site pour que l’og:title corresponde au H1 de votre page, l’og:image à l’image à la une utilisée et l’og:description à la balise Meta Description ou aux premières lignes de votre page.

Dans des cas plus complexes (par exemple, si votre site affiche des images dont le ratio est très éloigné du 1:1,91 préconisé par Facebook (1200*628 pixels)), vous pouvez voir avec vos développeurs pour qu’ils vous permettent d’uploader deux images pour illustrer vos articles : une image affichée sur votre site et une image adaptée aux partages sur les réseaux sociaux. Il en va de même pour le titre et la description, vos développeurs peuvent vous permettre de renseigner ces champs depuis le backoffice de votre CMS préféré.

Cette décision aura au moins une vertu : les éditeurs de site devront paramétrer correctement leurs balises Open Graph et les community managers n’auront plus à s’en soucier d’ici quelques temps. Aussi, en modifiant des liens non-optimisés au préalable, les community managers réalisaient de jolis partages ; mais il n’en était pas de même si un utilisateur partageait de lui-même un lien non-optimisé techniquement. Si les éditeurs de site jouent le jeu, ils permettront à n’importe quel internaute de partager des liens contenant un titre, une image et une description optimisés !




Facebook passe la barre des deux milliards d’utilisateurs

Facebook

Deux milliards : c’est le nombre d’utilisateurs actifs que revendique, mardi 27 juin, Facebook.

Un chiffre astronomique, comparé à la population mondiale, évaluée à 7,4 milliards de personnes. Concrètement, un utilisateur actif est un utilisateur qui se connecte au moins une fois par mois sur le plus grand réseau social du monde, lancé en 2004 par un étudiant d’Harvard, Mark Zuckerberg.

En France, les chiffres les plus récents, datant du mois dernier, font état de 33 millions d’utilisateurs actifs par mois, 25 millions par jour.

Le site multiplie les innovations qui feront son succès : introduction du « poke », qui permet de faire signe à un ami, du « mur », qui permet de suivre l’actualité de ses contacts, du « like », qui permet de marquer son intérêt pour une publication. Au point d’être devenu un symbole célèbre tout autour du monde.

Alors que le nombre d’utilisateurs grandit, l’entreprise également : introduite en Bourse en 2012, elle compte aujourd’hui plus de 18 000 employés avec des bureaux dans une cinquantaine de villes à travers le monde.

C’est que Facebook n’est plus uniquement Facebook : au fil des années, l’entreprise a absorbé d’autres entreprises et services, comme l’application Instagram, la messagerie WhatsApp ou encore Oculus, à l’origine du casque de réalité virtuelle Rift.

Facebook rachète et copie les innovations des autres services à succès : la vidéo en direct de Periscope, par exemple, les hashtags de Twitter ou encore les fonctionnalités de l’application Snapchat, très prisée des adolescents

 




Réseaux sociaux: les photos de strip-teaseuses dans une prison choquent l’Afrique du Sud

Des photos montrant des strip-teaseuses au milieu de détenus dans un centre de haute sécurité à Johannesburg, en Afrique du Sud, ont fait scandale sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Face à la polémique, l’administration pénitentiaire sud-africaine menace de suspendre au moins 13 gardiens. 

Vêtues d’un simple body noir, de longues bottes de cuir aux pieds, trois femmes ont été prises en photo en train d’entourer un homme, comme pour le déshabiller, dans la cour d’un centre pénitentiaire.

Les photos ont été largement relayées sur les réseaux sociaux avec le hashtag #PrisonStrippers (#stipteaseusesenprison), qui était en tête des tendances sur Twitter en Afrique du Sud lundi 26 juin 2017.

L’association sud-africaine de lutte contre la criminalité SA Crime Fighters a notamment dénoncé un « scandale » et une « gifle en pleine figure des victimes de crimes ».

« Plutôt que de nous concentrer sur la protection de nos filles pour éviter les kidnappings, nous nous agitons parce que les gars ont le droit à des lapdances gratuits ? », s’est étonné un internaute.

« Cher Monsieur le président. Vous voyez ? La prison n’est pas aussi horrible que vous le pensiez. Vous y serez heureux ! Cordialement », s’amuse un autre utilisateur du réseau social. [En décembre 2007, le président Jacob Zuma, alors chef du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), avait été inculpé de 783 charges, dont celles « corruption », de « fraude fiscale » et de « racket », NDLR].

Avec France 24