Cyberattaque en France : l’intelligence artificielle optimise la diffusion d’un malware open source

SpinOK/ Cyberattaque en France

Une cyberattaque récente en France montre que l’intelligence artificielle (IA) est utilisée pour optimiser les logiciels malveillants. Depuis juin 2024, des pirates informatiques se servent de l’IA pour propager AsyncRAT, un malware open source. Ils ciblent les internautes français à travers des campagnes de phishing. En utilisant des technologies avancées, ces criminels créent des attaques sophistiquées. L’IA permet aux pirates de franchir des barrières techniques, en automatisant des tâches complexes. Cette nouvelle approche rend les cyberattaques plus redoutables et fréquentes.

L’IA simplifie le développement des malwares en automatisant l’écriture du code. Par ailleurs, des chercheurs ont trouvé des commentaires dans le code, ce qui est inhabituel pour des hackers. Ces annotations, produites par des IA, expliquent le fonctionnement de chaque ligne. Les pirates utilisent ces outils pour coder des malwares plus rapidement. En général, les cybercriminels cherchent à dissimuler leurs intentions en rendant leur code difficile à lire. Cependant, l’usage de l’IA modifie cette pratique et rend la menace plus visible.

AsyncRAT : un malware redoutable

AsyncRAT est un cheval de Troie d’accès à distance, utilisé pour prendre le contrôle des ordinateurs infectés. Contrairement à d’autres malwares, il fonctionne de manière asynchrone. Cela signifie que le pirate n’a pas besoin d’une connexion continue pour contrôler l’appareil compromis. Une fois installé, ce malware permet de voler des données, d’espionner les utilisateurs et même d’activer leur webcam à distance. AsyncRAT est particulièrement dangereux car il est facilement accessible en open source, ce qui le rend disponible à tous.

Les pirates se servent de l’IA pour diffuser ce malware en automatisant la chaîne d’infection. Une fois qu’une victime télécharge le fichier infecté, le virus s’installe automatiquement. Grâce à l’IA, les hackers non qualifiés peuvent créer des campagnes de phishing efficaces et trompeuses. Cette nouvelle forme de cyberattaque rend la sécurité des internautes encore plus vulnérable.

Cyberattaque en France qui cible les Français

Cette campagne de phishing a particulièrement visé les utilisateurs en France. Début juin 2024, des courriels frauduleux, contenant des fichiers ZIP protégés par mot de passe, ont été envoyés aux victimes. Une fois que les utilisateurs ouvraient ces fichiers, AsyncRAT s’installait sur leur ordinateur. L’IA a permis aux hackers de rendre ces attaques plus convaincantes et difficiles à repérer. La rapidité et l’efficacité de ces cyberattaques montrent comment l’IA transforme la sécurité informatique.

Les experts en cybersécurité encouragent les utilisateurs à redoubler de vigilance face à ces nouvelles menaces. Les pirates utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées, et l’IA leur permet de s’améliorer constamment. Il est essentiel de vérifier les courriels suspects et d’éviter de télécharger des fichiers douteux. La montée des cyberattaques optimisées par l’IA souligne l’importance de renforcer les protections numériques pour contrer ces nouvelles stratégies criminelles.

Telegram stoppe les streams pirates de Ligue 1

Telegram

L’arrestation de Pavel Durov, fondateur de Telegram, a provoqué des changements majeurs dans la modération de la plateforme. Après des années de laissez-faire, la messagerie est maintenant forcée d’agir contre les contenus illégaux, notamment les diffusions pirates des matchs de Ligue 1.

Ligue 1 et Telegram : la fin du streaming pirate

Depuis que DAZN a obtenu les droits de diffusion de la Ligue 1, beaucoup de fans se sont tournés vers Telegram pour suivre les matchs sans payer. La flambée des prix des abonnements de DAZN a découragé de nombreux amateurs de football, les poussant à chercher des alternatives moins coûteuses. Telegram est rapidement devenu un refuge pour les retransmissions pirates, mais la situation est en train de changer.

Selon LeakID, une société spécialisée dans la lutte contre le piratage, plusieurs gros streamers qui diffusaient illégalement les matchs de Ligue 1 ont cessé leurs activités. Cela fait suite à un renforcement de la modération de Telegram, une fois les signalements des ayants droits effectués. Désormais, les boucles pirates peuvent être fermées en 10 à 20 minutes, contre 24 à 48 heures auparavant.

Pavel Durov : une arrestation qui change tout

L’arrestation de Pavel Durov en France cet été a mis une pression supplémentaire sur la plateforme de messagerie. L’emprisonnement et la mise en examen du fondateur de Telegram pour des accusations graves ont entraîné un durcissement des règles de modération. Telegram, autrefois laxiste sur le piratage, applique désormais des mesures plus strictes pour éviter d’autres problèmes judiciaires.

Durov a récemment rappelé que la plateforme pouvait partager les adresses IP et les numéros de téléphone des utilisateurs sur demande de la justice, notamment pour les infractions graves. Cette annonce a poussé de nombreux streamers à abandonner les diffusions pirates sur Telegram, craignant des répercussions légales.

La lutte contre le piratage se poursuit

Bien que Telegram semble avoir intensifié sa lutte contre le streaming illégal, les fans de Ligue 1 ne manquent pas de ressources. Les réseaux sociaux comme TikTok et X (anciennement Twitter) deviennent de plus en plus populaires pour la diffusion de liens de streaming pirates. Si Telegram est désormais sous surveillance, d’autres plateformes pourraient bien prendre le relais pour héberger ces flux illégaux.

En conclusion, la modération renforcée sur Telegram marque un tournant dans la lutte contre le piratage de la Ligue 1. Cependant, tant que les prix des abonnements resteront élevés, les amateurs de football chercheront toujours des moyens de contourner les offres officielles.

Le compte OpenAI piraté sur X

Le compte officiel d’OpenAI sur X a récemment été piraté, soulevant de nouvelles inquiétudes sur la sécurité en ligne. Ce piratage survient dans un contexte où les tensions entre Sam Altman, PDG d’OpenAI, et Elon Musk, propriétaire de X, sont bien connues.

Le compte OpenAI piraté, Un piratage visant une arnaque crypto

Le pirate a exploité le compte d’OpenAI pour promouvoir une fausse cryptomonnaie appelée « $OpenAI », dans une tentative d’arnaquer les utilisateurs. Pendant environ une heure, des messages incitant à investir dans cette fausse crypto ont été diffusés. Bien que ces publications aient été rapidement supprimées, l’incident montre à quel point même les grandes entreprises peuvent être vulnérables aux cyberattaques.

Des précédents piratages chez OpenAI

Cet événement n’est pas isolé. Récemment, plusieurs employés d’OpenAI ont également été victimes de piratages. Jason Wei, chercheur pour l’entreprise, a vu son compte compromis il y a peu. De plus, Jakub Pachocki, chief scientist d’OpenAI, a été piraté il y a trois mois. En 2023, c’était Mira Murati, Directrice des nouvelles technologies, qui avait subi une attaque similaire. Ces incidents révèlent la nécessité d’une meilleure sécurisation des comptes des employés et des entreprises.

La sécurité des réseaux sociaux sous pression

Cette série de piratages souligne l’importance de renforcer la sécurité des comptes en ligne. Des mesures comme l’authentification à deux facteurs et la surveillance proactive des comptes sont indispensables. Les entreprises doivent absolument prendre des mesures rapides et efficaces pour protéger leur présence sur les réseaux sociaux.

Burkina: Piratage en masse des sites web du gouvernement burkinabé

Un piratage de masse de sites web du gouvernement burkinabè a été orchestré dans la soirée du 22 Mai 2017. L’alerte a été donnée par l’expert informatique Youn Sanfo. Selon son décompte 11 sites sont tombés entre les mains des pirates. 

« Le Burkina Faso n’est pas à l’abri des cyberattaques !!! Un piratage de masse est en cours, il touche les sites web du gouvernement du BF !!! 11 sites sont déjà tombés ! L’attaque est coordonnée par 3 groupes de hackers. L’un des pirates est identifié, c’est un Indonésien de 21 ans, Muhammad Beranda. Plus que jamais, la vigilance est de rigueur. »

Un groupe de hackers revendique l’attaque sur le site du ministère des mines. Ce groupe de hackers n’est pas à sa première forfaiture. En mars 2016, plusieurs sites du gouvernement mozambicain ont été attaqués par le même groupe devenu tristement célèbre.