Instagram allonge la liste noire des images sur sa plate-forme

Instagram, le réseau dédié aux photos et vidéos du groupe Facebook, a allongé lundi la liste d’images interdites susceptibles d’encourager le suicide ou l’automutilation, en y ajoutant les dessins et autres contenus fictifs. Très populaire chez les jeunes, Instagram avait déjà interdit, début février, les photos montrant des blessures infligées à soi-même, pour aider à … Lire la suite

Instagram cache désormais le nombre de mentions «j’aime» sur les publications

Instagram

La plate-forme de médias sociaux, Instagram dissimule le nombre de mentions «j’aime» sur les publications dans divers pays, tels que l’Australie et le Japon, pour «supprimer la pression» sur les utilisateurs.

L’essai qui a débuté jeudi, 18 juillet, donnera l’opportunité aux abonnés Instagram de voir seulement un nom d’utilisateur et «d’autres» personnes qui ont aimé la publication plutôt que de voir un nom d’utilisateur et un nombre particulier de personnes aimant le message.

Depuis quelques semaines, le nombre de mentions j’aime et le compteur de vues sous les vidéos ne s’affichent plus sous les publications de certains utilisateurs de l’application.

Le premier marché concerné fut le Canada en mai. Le test a été étendu à l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, l’Italie, le Japon et le Brésil jeudi 18 juillet.

Toutefois, les utilisateurs peuvent afficher le nombre de mentions J’aime sur leur propre posts.

Cette mesure a été prise parce que certains craignaient que les plateformes de médias sociaux puissent contribuer à une faible estime de soi et à un sentiment d’insuffisance chez les jeunes.

À la place du nombre de personnes précis ayant appuyé sur le coeur en bas à gauche d’une photo ou d’une vidéo, les utilisateurs voient désormais s’afficher une mention “aimé par tel utilisateur et d’autres”.

Instagram : un oeuf est devenu la photo la plus likée du réseau social

Un simple oeuf est parvenu à récolter plus de 25 millions de likes sur Instagram. Ce dimanche 13 janvier 2019, il s’est imposé comme l’image la plus populaire du réseau social, détrônant ainsi la star Kylie Jenner. Comment expliquer le succès inattendu d’un oeuf tout à fait banal ? 

Pourquoi cet oeuf est devenu la photo la plus populaire d’Instagram

Afin de susciter le buzz, world_record_egg a pris soin de taguer plusieurs médias et célébrités dans les commentaires. Sans surprise, le compte n’a posté aucune autre photographie et n’a donc aucun autre objectif que de battre le record du monde. En moins de dix jours, l’internaute a l’origine de cet étonnant projet a réussi son pari. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le compte représente maintenant 2,7 millions d’abonnés. De son côté, la photo de l’oeuf compte actuellement plus de 25 millions de likes.

On est bien loin du précédent record de 18 millions de likes, établi en février 2018 par Kylie Jenner. La star avait posté une photo de sa fille Stormi Webster, qui venait à peine de naître. Auparavant, le record de la photo la plus likée était détenu par Cristiano Ronaldo, avec 11,3 millions de likes, et par Beyoncé, avec 11, 2 millions de likes.

Contacté par Buzzfeed, l’internaute derrière le compte se présente comme une poule de campagne britannique appelée Henrietta. Sur Instagram, il précise que « ça ne fait que commencer« . « Eugene est mon oeuf » précise l’internaute. Jusqu’où ira l’oeuf le plus célèbre du moment ? Que pensez-vous de ce nouveau record ? Nouvelle preuve de l’absurdité des réseaux sociaux ou amusant pari ? On attend votre avis dans les commentaires.

 

L’Iran bloque un nouveau géant des réseaux sociaux : Instagram

La répression se poursuit en Iran où les autorités ont décidé d’interdire un nouveau réseau social à l’affluence planétaire : Instagram.

Peu importe ce que l’on peut en penser, les réseaux sociaux sont aujourd’hui un signe d’ouverture sur le monde. Et les pays où ils sont bannis (Turquie, Chine, Corée du Nord…) ne sont pas des modèles de démocratie.

L’Iran fait partie de ces puissances qui jugent néfaste l’impact des médias sociaux sur leur société. Dernièrement, le Conseil national du cyberespace iranien a approuvé des mesures pour bloquer Instagram, pour des raisons de sécurité nationale. C’est en tout cas la justification fournie par le pouvoir iranien.

Il était le seul réseau social majeur encore disponible dans le pays. Instagram, qui s’apprête à être banni d’Iran, va rejoindre Facebook, YouTube, Twitter et Telegram, dont l’accès est déjà bloqué par les FAI locaux. Les plateformes furent par le passé utilisées pour diffuser des messages antigouvernementaux, ce qui n’est évidemment pas du goût du président de la République islamique Hassan Rouhani, à la tête du pays depuis 2013.

Il compte lui-même plus de deux millions d’abonnés sur Instagram et 800 000 sur Twitter, grâce à l’utilisation de serveurs proxy qui permettent de contourner les restrictions, tant pour les dirigeants que pour certains citoyens.

Javad Javidnia, Adjoint aux affaires du cyberespace au parquet, a déclaré que les efforts entrepris pour filtrer Instagram n’ont pas fonctionné dans le pays. L’Iran est dans le viseur de la communauté internationale depuis que le pays est accusé d’avoir tenté d’utiliser les médiaux sociaux pour perturber les politiques britannique et américaine.

Les messageries Facebook réunies fin 2019 ou début 2020

Nous ne sommes qu’aux prémices de ce vaste projet. Il pourrait être achevé fin 2019 ou début 2020, selon les informations du New York Times. Mark Zuckerberg souhaite que les trois applications de messageries, WhatsApp, Messenger et Instagram Direct, soit repensées pour partager la même infrastructure technique. Un vrai défi, vu les différences fondamentales qui existent aujourd’hui entre les trois messageries.

Instagram a été racheté par Facebook en 2012, WhatsApp en 2014, alors que Messenger a été conçu en interne. Uniformiser la base technique de ces trois applications indépendantes devrait mobiliser plusieurs milliers de personnes cette année.

Les promesses d’indépendance sacrifiées au profit du business

Lors du rachat de WhatsApp, l’indépendance de l’application avait été consacrée. Son cofondateur, Jan Koum, avait alors déclaré : « si le partenariat avec Facebook signifiait que nous devions changer nos valeurs, nous ne l’aurions pas fait ». Les créateurs de WhatsApp ont toujours tout fait pour limiter la collecte de données, la protection de la vie privée fait partie de l’ADN de l’application. WhatsApp a d’ailleurs besoin de très peu d’informations personnelles pour fonctionner, comparé aux autres applications de l’écosystème Facebook.

Cette même promesse d’autonomie avait été faite à Kevin Systrom et Mike Krieger, les fondateurs d’Instagram, lors de son acquisition par Facebook.

Un projet loin de faire l’unanimité

Ce rapprochement des trois applications pose de nombreuses questions en interne. Jan Koum a quitté Facebook au printemps, évoquant sa divergence de point de vue sur les données personnelles. Les cofondateurs d’Instagram ont démissionné à l’automne, au moment où l’idée portée par Mark Zuckerberg – particulièrement investi sur ce sujet – commençait à se concrétiser. De nombreux salariés sont sceptiques, estimant que les bénéfices d’une telle fusion seront maigres, comparé au défi technique et aux problématiques éthiques.

Quel impact sur WhatsApp, Messenger et Instagram ?

Nous ne sommes qu’aux balbutiements de ce vaste projet. Nous savons simplement que Mark Zuckerberg souhaite que les messages soient chiffrés de bout en bout sur l’ensemble des applications. Actuellement, seul WhatsApp applique cette technique qui assure la confidentialité des correspondances privées. Les trois applications continueraient de fonctionner de manière autonome. Aucune des trois applications ne sera sacrifiée au profit d’une autre, les utilisateurs pourront continuer à utiliser WhatsApp, Messenger ou Instagram Direct.

Le fait qu’elles soient basées sur la même infrastructure technique pourrait en revanche faciliter les ponts entre les applications. Les utilisateurs de WhatsApp pourraient vraisemblablement discuter avec des usagers de Messenger ou Instagram, et vice-versa. Les trois applications accueillent 2,6 milliards d’utilisateurs par mois. Outre les bénéfices escomptés pour les utilisateurs, cette réunification des messageries pourrait permettre à Facebook de renforcer son modèle publicitaire, en consolidant la collecte de données et en créant de nouvelles solutions pour les entreprises.