Cyberdélinquance: Le soi disant « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » mis aux arrets

La déception amoureuse de Dame K l’a poussé à trouver du refuge sur les réseaux sociaux, où elle est à la recherche du véritablement amour. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de « ANDREHI JOHNSON GOMEZ », un européen de nationalité italienne résidant en France. De cette amitié naît une relation de confiance qui aboutit à une idylle virtuelle.

C’est à cet effet que ANDREHI a demandé des photos et vidéos à caractère sexuel à sa dulcinée, qui s’excute. Par la suite, il coupe tout contact avec son amoureuse virtuelle.

Un jour, elle reçoit l’appel téléphonique d’un individu qui lui fait savoir qu’il détient des photos d’elle dénudée (victime). Cet individu nommé KEHI ÉLYSÉ JOEL exige à Dame K le versement d’une somme d’argent ou des rapports sexuels, pour la non-diffusion de ses preuves compromettantes sur tous les réseaux sociaux.

Le refus de celle-ci débouche sur un harcèlement systématique sur internet et par téléphone. Dame K finit par céder au chantage et accepte d’avoir des rapports faute de moyen financier pour effectuer le paiement.

Le jour du rendez-vous chez le bourreau (le suspect), Dame K profite de l’absence de celui-ci sortit faire des courses pour s’enfuir avec son téléphone (celui du suspect) contenant lesdites vidéos.

De retour, le suspect constate l’absence de Dame K et de son téléphone, situation qui l’amène à contacter sa victime. Le suspect lui demande de ne pas se rendre à la police et de lui restituer son téléphone. Elle saisit la PLCC pour même, pour le mettre hors d’état de nuire. Les enquêtes menées permettent de l’arrêter dans la commune de Koumassi.

Conduit dans les locaux de la PLCC, l’exploitation des éléments en sa possession par le LCN met à jour de nombreuses vidéos et photos compromettantes de bon nombre de femmes. L’examen des preuves révèle également que le faux profil « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » est celui utilisé par le suspect sur internet.

Interrogé, KEHI ÉLYSÉ JOEL alias « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » reconnaît être un cyberdélinquant. Il déclare pratiquer le chantage à la vidéo pour soutirer de l’argent à ses victimes ou avoir des rapports sexuels avec celles-ci.

En somme, le suspect pourrait être poursuivi pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, d’enregistrement illégale de communication privée, de chantage et escroquerie sur internet.




Attaque de sites web du domaine .bf : l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information rassure

Le dimanche 21 mai 2017, un certain nombre de sites web de l’administration publique (.gov.bf) et d’autres du domaine .bf, ont fait l’objet de piratage dû à l’exploitation de failles de sécurité.

Suite aux premiers diagnostics, une cellule de crise a été mise en place pour prendre en charge ces incidents. Il ressort que six (06) sites web dont cinq (05) en production et un (01) en démonstration sur environ deux cent (200) sites web ont fait l’objet d’attaques. Ce phénomène est dû à des failles de vulnérabilités critiques présentes sur des anciennes versions de CMS (système de gestion de contenus) utilisées par certains sites web de l’administration.

Ces campagnes d’attaque sont régulières et générales et ne ciblent pas particulièrement les sites web du Burkina Faso. Pour plus d’informations sur l’ampleur des attaques et leurs auteurs, bien vouloir consulter les sites suivants qui répertorient les statistiques en la matière :
www.zone-h.org
www.defacer.id
L’ANSSI rassure que la cellule de crise est à pied d’œuvre pour contenir ces attaques. A ce jour, l’essentiel des sites web concernés a été remis en ligne et est fonctionnel.
Elle recommande aux Directions des Services Informatiques (DSI) des Ministères, Institutions publiques et privées, d’anticiper la correction des vulnérabilités sur tous leurs systèmes informatiques (systèmes d’exploitation, CMS, etc.). Elles sont instamment invitées à arrêter tous les sites web qui ne sont plus exploités.
L’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) invite toutes les structures publiques et privées à lui signaler tout cas d’attaque constatée sur leurs systèmes d’information en appelant le BF-CIRT au (+226) 25 37 53 60 – 63 ou en envoyant un courrier électronique à incidents@cirt.bf pour signaler un incident ou à cirt@cirt.bf pour des informations d’ordre général.

Département de la Communication et des Relations Publiques de l’ANSSI

Burkina: Piratage en masse des sites web du gouvernement burkinabé

Un piratage de masse de sites web du gouvernement burkinabè a été orchestré dans la soirée du 22 Mai 2017. L’alerte a été donnée par l’expert informatique Youn Sanfo. Selon son décompte 11 sites sont tombés entre les mains des pirates. 

« Le Burkina Faso n’est pas à l’abri des cyberattaques !!! Un piratage de masse est en cours, il touche les sites web du gouvernement du BF !!! 11 sites sont déjà tombés ! L’attaque est coordonnée par 3 groupes de hackers. L’un des pirates est identifié, c’est un Indonésien de 21 ans, Muhammad Beranda. Plus que jamais, la vigilance est de rigueur. »

Un groupe de hackers revendique l’attaque sur le site du ministère des mines. Ce groupe de hackers n’est pas à sa première forfaiture. En mars 2016, plusieurs sites du gouvernement mozambicain ont été attaqués par le même groupe devenu tristement célèbre.

 

 

Cybercriminalité: un usurpateur d’identité aux arrêt

Créer un faux profil à fins d’escroquerie est puni par la loi. C’est ce dont est suspecté, KOUASSI qui a été interpellé par la PLCC. Il serait le bourreau de M.Z, victime d’usurpation d’identité sur le réseau social Facebook. L’usurpateur avait crée un faux profil avec les informations personnelles de M,Z (photos, noms) et envoyait … Lire la suite

Cybercriminalité: il exige des rapports sexuels à sa victime

L’interpellation de BAMBA KASSIM est un soulagement pour Dame X. Il a été arrêté par les agents de la PLCC et mis à la disposition des autorités compétentes pour répondre des faits qui lui sont reprochés. Cet individu serait à la base du chantage et l’harcèlement que subissait Dame X, selon les enquêtes menées par … Lire la suite