Cybercriminalité: « Duchemin et Gasson » devant le tribunal

Interpellés par la PLCC, ces 2 individus ont été déférés devant le Parquet d’Abidjan ou ils pourraient être poursuivis pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, d’escroquerie et tentative d’escroquerie sur internet. 


L’audit des pièces à conviction en leur possession lors de leur interpellation par les fonctionnaires de Police de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), qui ont été soumis au Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), a permis de mettre à nu de nombreux éléments.

Les suspects seraient des personnes de type européen et à la recherche du grand amour sur les réseaux sociaux. Ils utilisaient respectivement les noms de JEAN-LUC DUCHEMIN ET CLAUDE GASSON. Il y a aussi plusieurs messages coquins, des vidéos et images à caractère pornographique et codes de transfert d’argent qui ont été découverts.


LOUBE AGOUA MICHEL alias «JEAN-LUC DUCHEMIN» ET YATABARY FOUSSENI alias «CLAUDE GASSON» ont au départ nié être des cyberdélinquants avant d’avouer une fois confrontés aux éléments de preuves trouvés par le LCN. C’est ce qui a valu leur mise à disposition aux autorités compétentes.

Côte d’Ivoire: Franck Dubois devant le parquet pour escroquerie sur internet

OLIVIER DUMAS, FRANCK DUBOIS et PHILIPPE DAGON seraient les noms des personnages incarnés par le suspect sur les réseaux sociaux, pour escroquer ses correspondants.


Son défèrement est la résultante de l’audit des pièces à conviction, en sa possession lors de son interpellation. L’exploitation de celles-ci a permis de découvrir de nombreux éléments qui corroborent les faits cités plus haut. 


Par conséquent, il pourrait donc être poursuivi pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique et escroquerie sur internet.

Côte d’Ivoire: deux cyberdélinquants mis hors d’état de nuire

Exploitant une information anonyme de ce que des individus s’adonneraient à des activités cybercriminelles, les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) ont arrêté et conduit les nommés N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS alias«Sandra» et PESSON GERMAIN dans leurs locaux. C’était à Koumassi sopim, dans un cybercafé.

Arrivés à la DITT (Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques), tous les éléments en possession des suspects ont été déposés au Laboratoire de Criminalistique Numérique(LCN), pour analyse.

Après audit, le LCN a découvert plusieurs bordereaux de transfert d’argent, de faux documents de banque, de faux passeports, des photos et vidéos de personnes nues. Ils possédaient également de faux profils sur les réseaux sociaux.

Lors de leurs auditions, le nommé PESSON GERMAIN a déclaré ne pas être un cyberdélinquant. Par contre, certains de ses amis auraient sollicité son numéro de téléphone pour effectuer des transactions financières et pour la création de faux profil à des fins de cyberescroquerie.

Quant au nommé N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS, il a nié les faits jusqu’à ce qu’il soit confronté aux preuves trouvées par le LCN. A la question de savoir à qui appartenaient les faux documents trouvés en sa possession, il a répondu qu’ils étaient à l’un de ses amis qui serait un cyberdélinquant.

En somme N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS et PESSON GERMAIN pourraient être poursuivis pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, escroquerie et complicité d’escroquerie sur internet. A cet effet, ils ont été conduits devant le Parquet d’Abidjan pour répondre de leurs actes.

PLCC




Lutte contre la cybercriminalité: le Sénégal se dote de grand moyens

D’ici fin juillet, une nouvelle division sera pleinement opérationnelle au sein de la police judiciaire sénégalaise. Chargée de lutter contre la cybercriminalité, elle sera aussi un nouvel outil important dans la lutte contre le terrorisme.

Jusqu’à présent, seule la police ivoirienne disposait d’une telle unité en Afrique de l’Ouest. Manque de moyens, manque d’effectifs, manque de formation… Dans la plupart des pays de la région, la cybersécurité est encore en rodage.

À l’instar de la Côte d’Ivoire, le Sénégal a décidé de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. D’ici fin juillet, la police sénégalaise pourra compter sur une nouvelle unité de lutte contre la cybercriminalité. Cette « division cybersécurité », qui dépend de la police judiciaire, verra ses effectifs tripler, passant de 9 à 29 personnes. Pour les accueillir, 200 mètres carrés de bureaux ont déjà été aménagés à la Cité police de Dakar, dans lesquels la future équipe sera à pied d’oeuvre 24h/24h, sept jours sur sept.

Soutenu par Paris, qui a récemment détaché un expert en cybersécurité auprès de la police sénégalaise, ce nouveau service de la PJ a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son déplacement à Dakar le 15 juin. « Les autorités sénégalaises ont fait un effort énorme, glisse une source française. Des moyens importants ont été mis en œuvre pour faire aboutir ce projet. »

Lutte contre le terrorisme…

Le champ d’action de cette « division cybersécurité » a aussi été élargi. Outre le traitement de la cybercriminalité « classique », elle aura pour autre objectif majeur de participer à la lutte contre le terrorisme. Dans la nouvelle équipe figurent des ingénieurs et des enquêteurs spécialisés, qui seront capables d’analyser différentes données numériques ou de « traiter » des outils saisis lors d’opérations de police, comme des téléphones portables, des ordinateurs, ou encore des disques durs. « Les terroristes communiquent et utilisent les nouvelles technologies, explique le commissaire Yague, le directeur de la Police judiciaire. L’analyse de données faite par nos experts en cybersécurité permettra de faire progresser rapidement les enquêtes anti-terroristes ».

Enfin, cette nouvelle division de la PJ se concentrera également sur la radicalisation religieuse en ligne. Une attention particulière sera donnée à la surveillance des réseaux sociaux et des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), grâce à une équipe de « cyberpatrouilleurs » spécialisés qui seront chargés de superviser les sites ou forums suspects.




Cyberdélinquance: Le soi disant « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » mis aux arrets

La déception amoureuse de Dame K l’a poussé à trouver du refuge sur les réseaux sociaux, où elle est à la recherche du véritablement amour. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de « ANDREHI JOHNSON GOMEZ », un européen de nationalité italienne résidant en France. De cette amitié naît une relation de confiance qui aboutit à une idylle virtuelle.

C’est à cet effet que ANDREHI a demandé des photos et vidéos à caractère sexuel à sa dulcinée, qui s’excute. Par la suite, il coupe tout contact avec son amoureuse virtuelle.

Un jour, elle reçoit l’appel téléphonique d’un individu qui lui fait savoir qu’il détient des photos d’elle dénudée (victime). Cet individu nommé KEHI ÉLYSÉ JOEL exige à Dame K le versement d’une somme d’argent ou des rapports sexuels, pour la non-diffusion de ses preuves compromettantes sur tous les réseaux sociaux.

Le refus de celle-ci débouche sur un harcèlement systématique sur internet et par téléphone. Dame K finit par céder au chantage et accepte d’avoir des rapports faute de moyen financier pour effectuer le paiement.

Le jour du rendez-vous chez le bourreau (le suspect), Dame K profite de l’absence de celui-ci sortit faire des courses pour s’enfuir avec son téléphone (celui du suspect) contenant lesdites vidéos.

De retour, le suspect constate l’absence de Dame K et de son téléphone, situation qui l’amène à contacter sa victime. Le suspect lui demande de ne pas se rendre à la police et de lui restituer son téléphone. Elle saisit la PLCC pour même, pour le mettre hors d’état de nuire. Les enquêtes menées permettent de l’arrêter dans la commune de Koumassi.

Conduit dans les locaux de la PLCC, l’exploitation des éléments en sa possession par le LCN met à jour de nombreuses vidéos et photos compromettantes de bon nombre de femmes. L’examen des preuves révèle également que le faux profil « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » est celui utilisé par le suspect sur internet.

Interrogé, KEHI ÉLYSÉ JOEL alias « ANDREHI JOHNSON GOMEZ » reconnaît être un cyberdélinquant. Il déclare pratiquer le chantage à la vidéo pour soutirer de l’argent à ses victimes ou avoir des rapports sexuels avec celles-ci.

En somme, le suspect pourrait être poursuivi pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, d’enregistrement illégale de communication privée, de chantage et escroquerie sur internet.