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Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : Spotify accusée de publier des chansons posthumes sans autorisation

L’intelligence artificielle pose un nouveau problème éthique dans l’industrie musicale. Le 21 juillet 2025, une chanson intitulée Together a mystérieusement été ajoutée à la page Spotify officielle de Blaze Foley, un artiste de country décédé en 1989. Or, cette chanson générée par intelligence artificielle n’a jamais été enregistrée ni validée par ses ayants droit. De quoi déclencher un scandale.

L’intelligence artificielle envahit Spotify

Spotify utilise de plus en plus l’intelligence artificielle dans sa stratégie de contenu. Comme le rappelle la journaliste Liz Pelly dans son ouvrage Mood Machine, des titres créés par IA, souvent attribués à des groupes fictifs, sont intégrés aux playlists. Cette pratique soulève des questions, surtout quand ces morceaux apparaissent sur les pages d’artistes bien réels.

C’est ce qui s’est passé avec Blaze Foley. En effet Le label Lost Art Records, qui gère ses droits et sa page Spotify, a immédiatement réagi. Son représentant, Craig McDonald, affirme : « Cette chanson n’est pas de Blaze. Elle n’a rien à voir avec son style. C’est clairement une production IA sans âme. » La piste avait été ajoutée par SoundOn, une plateforme de distribution musicale appartenant à TikTok.

Violation des droits : Spotify retire la chanson

Face au tollé, Spotify a supprimé la chanson pour violation de sa politique contre les contenus trompeurs. Mais cela n’a pas suffi à apaiser les critiques. En effet Craig McDonald affirme qu’il serait facile pour Spotify d’éviter ce type de scandale en renforçant ses procédures de validation. Selon lui, il est urgent d’encadrer l’usage de l’intelligence artificielle dans la musique.

D’autres artistes posthumes concernés

Le cas de Blaze Foley n’est pas isolé. La page de Guy Clark, chanteur de country décédé en 2016, a aussi vu apparaître un morceau intitulé Happened to You, lui aussi généré par IA sans autorisation. Ces dérives montrent l’urgence d’un cadre juridique clair. En effet L’intelligence artificielle ne doit pas devenir un outil pour usurper la mémoire artistique des défunts.

Les ayants droit, qu’ils représentent des artistes vivants ou disparus, doivent rester les seuls à pouvoir autoriser toute nouvelle publication.

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