La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a procédé à l’arrestation de O.R., 35 ans, accusée d’être l’auteure présumée d’injures publiques via les réseaux sociaux. Cette interpellation s’inscrit dans le cadre de la répression des infractions facilitées par l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
Selon les enquêteurs, l’intéressée diffusait régulièrement des contenus illicites au cours de « Lives » sur la plateforme TikTok. Ces directs étaient souvent émaillés de propos grossiers et attentatoires à la dignité humaine, visant à la fois des internautes et des personnalités publiques.
Les investigations ont mis en lumière une stratégie claire : gagner en visibilité à travers des vidéos jugées « divertissantes », mais entachées d’injures publiques via les réseaux sociaux. Ces comportements, loin d’être anodins, constituent de véritables infractions prévues et punies par la loi burkinabè.
Face aux preuves recueillies, O.R. a reconnu les faits lors de son audition. Elle a ensuite été déférée devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I, afin de répondre de ses actes.
La BCLCC rappelle la gravité des injures publiques via les réseaux sociaux
À travers ce cas, la BCLCC réaffirme que les plateformes numériques ne sont pas des zones de non-droit. Les injures publiques via les réseaux sociaux sont des infractions passibles de sanctions judiciaires au même titre que celles commises dans la vie réelle.
L’institution invite donc les citoyens à faire preuve de responsabilité et de respect dans leurs interactions en ligne. Préserver un espace numérique sain, dépourvu de contenus illicites, est essentiel pour protéger la dignité humaine et maintenir les valeurs culturelles.
Au-delà de cette affaire, la BCLCC exhorte les Burkinabè à signaler tout comportement suspect ou propos diffamatoires en ligne. La lutte contre les injures publiques via les réseaux sociaux requiert une vigilance collective et une collaboration entre les utilisateurs, les autorités judiciaires et les forces spécialisées en cybercriminalité.
Ainsi, cette interpellation illustre la détermination du Burkina Faso à faire respecter la loi dans l’espace numérique et à rappeler que la liberté d’expression ne saurait se confondre avec la liberté d’injurier.