Sous l’effet des réseaux sociaux, le fleuve de l’actualité échappe à la topologie traditionnelle. Blagues, fakes, alertes, pétitions, réseaux sociaux aux audiences et aux fonctionnalités incroyablement puissantes…

ce gigantesque écosystème d’échanges, véritable infrastructure psycho-sociale pour les nouvelles générations, change la donne. Le numérique n’a pas fait passer la société de l’état solide à l’état liquide, mais il a accentué la mécanique des fluides.

L’information linéaire, des journaux, chaines d’information et sondages a tremblé avec le Brexit, Donald Trump et la victoire aux primaires de François Fillon. Elle a dû faire face aux déferlements de l’information « sourcée » des réseaux sociaux, démultipliée par les moteurs de recherche et accélérée par Facebook ou YouTube.

Les deux univers, l’un vertical, rationnalisé et réflexif, l’autre horizontal, spontané et intuitif, pourtant condamnés à vivre ensemble, continuent de s’entrechoquer.

Quand les médias d’information créent leur compte Twitter et Facebook, les plus entreprenants tentent d’adapter leurs contenus aux caractéristiques propres des différents réseaux pour conquérir des publics nouveaux, en adaptant leur forme ou en créant des formats spécifiques.

L’opportunité de conquête de publics nouveaux est exceptionnelle! La plupart des patrons de médias considèrent que leurs marques n’ont jamais disposé « d’audiences » comparables.