Les médias pourront désormais labelliser certaines de leurs informations comme des éditions spéciales ou des flash infos pour les événements d’importance. La dernière nouveauté de Facebook ne s’applique pour le moment qu’à un petit groupe d’éditeurs locaux et nationaux aux États-Unis.
Encore en phase de test, le réseau social compte étendre le nombre de médias cette semaine « de sorte que plus de 50 autres éditeurs en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Europe et en Australie puissent labelliser leurs histoires comme des nouvelles de dernière minute sur Facebook. Si l’expansion réussit, nous ajouterons plus d’éditeurs », annonce le communiqué.
D’un point de vue technique, les médias pourront étiqueter des articles, des liens web et mobile et des live Facebook comme des contenus « Breaking News ». Ils pourront utiliser l’indicateur une fois par jour, en définissant une durée de diffusion allant jusqu’à 6 heures. Les éditeurs disposent également d’un pool supplémentaire de 5 indicateurs par mois.
« Les publications apparaîtront dans le fil d’actualité et des informations apparaîtront dans Page Insights afin que les éditeurs puissent suivre la performance de leurs posts tagués. » assure le réseau social.
Facebook réserve également le droit à ses utilisateurs de signaler à la plateforme s’ils ne considèrent pas une actualité comme un flash info en cliquant sur le menu déroulant en haut à droite d’un article.
Un meilleur engagement sur les infos ?
Enfin, dans son communiqué, Facebook partage déjà des premiers résultats positifs concernant son test de label Breaking News. « Les utilisateurs américains s’engagent davantage sur les publication certifiées comme des flash info », précise la plateforme.
Sur une période du 8 décembre au 14 janvier, Facebook a en effet relevé une augmentation de 4 % du taux de clics, une hausse de 7 % en J’aime, 4 % de commentaires en plus et 11 % de partages supplémentaires.