Donald Trump a annoncé qu’il intentait plusieurs procès à l’encontre de Facebook, Twitter et YouTube – filiale de Google –, ainsi qu’à leur PDG – Mark Zuckerberg, Jack Dorsey et Sundar Pichai – lors d’une conférence de presse, rapporte le site Axios. Il accuse les différentes plateformes de « censure illégale, inconstitutionnelle » et exige que ses comptes soient rétablis rapidement.
« Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d’ordonner l’arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains », a déclaré Donald Trump durant sa prise de parole. « Nous exigeons […] la fin du silence forcé ».
« Il n’y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu’ils ont interdit le président des États-Unis en fonctions » sur leurs plateformes, a-t-il lancé. « S’ils peuvent me le faire à moi, ils peuvent le faire à n’importe qui. Et d’ailleurs c’est exactement ce qu’ils font […] Nous sommes engagés dans un combat que nous allons gagner », a-t-il promis.
Pour étayer ses propos, Donald Trump a fait témoigner plusieurs citoyens dont les comptes avaient été bloqués « à tort » par ces médias sociaux. L’ex-président des États-Unis demande des dommages et intérêts pour tous les utilisateurs de ces plateformes ayant eu leur compte limité ou réduit « à tort ».
Pour rappel, Donald Trump a vu plusieurs de ses comptes suspendus temporairement – dans le cas de Facebook – ou de manière permanente – sur Twitter – en janvier dernier, après que plusieurs centaines de ses partisans aient pris d’assaut le Capitole de Washington, durant la cérémonie de certification de la victoire de l’actuel président des États-Unis, Joe Biden.
On notera que sans la possibilité de publier sur ces différentes plateformes, Donald Trump a perdu des canaux de communication cruciaux. Ce qui pourrait lui porter préjudice pour la campagne présidentielle de 2024 à laquelle il compte participer.