Affaire lycéenne violée : malheureusement on est pas au bout de nos peines (Tahirou Bationo)

Une vidéo montrant  des jeunes se faire la passe sur une jeune fille à Ouagadougou et diffusée sur les réseaux sociaux alimentent la toile ces derniers temps. Une situation qui vient nous rappeler les côtés sombres des réseaux sociaux analysée ici par l’E-communicateur Tahirou Bationo.

Wakatt Communication (Wakatt) : ces derniers temps une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrent une jeune fille se faire violer par des jeunes à Ouagadougou. Quel sentiment cela vous inspire ?

Tahirou Bationo(TB) : Je pense qu’il faut condamner ses genres de pratiques sous nos cieux et c’est dommage que e soit des jeunes de moins de 20 ans qui s’adonne a de tel pratique. Malheureusement on est au bout de nos peines.

Wakatt : Que voulez-vous dire par là ?

TB : Je veux dire que ce genre de bad buzz vont faire partit intégrante de notre quotidien si nos autorités ne prennent pas le taureau par les cornes.

Wakatt : Mais concernant cette vidéo le procureur du Faso s’est saisit de l’enquête et une suite sera donné à cette affaire

TB : Je ne parle pas du côté judiciaire de cette affaire. Je parle plutôt de l’impact des smartphones et des réseaux sociaux dans notre quotidien. Soyons réaliste, cette affaire a connu un emballement parce que la vidéo a été rendu publique sur les réseaux sociaux. Et aujourd’hui il faut penser à une éducation de notre jeunesse.

Wakatt : Comment pensez-vous que cela peut être fait ? 

TB : Sans être assez prolixe il faut aujourd’hui organiser des débats dans nos établissements que ce soit au secondaire que dans les écoles supérieurs. Nos jeunes frères vivent au quotidien avec les réseaux sociaux. Il faut qu’ils apprennent a tirer le meilleur partit de ses outils et éviter le coté pervers. Dans cette affaire il n’y a pas seulement que la jeune fille qui voit sa vie volée en éclat. Mais aussi les présumés auteurs qui sont marqué à vie. Dans 20 ans, 30 ans ,40 ans il y aura toujours des traces sur internet. La peine judiciaire passera, mais Internet gardera des traces indélébiles pour ses jeunes à condition de faire recours à des experts.

Wakatt : Quels conseils vous donnez à tous ses jeunes ?

TB : Les réseaux sociaux et les smartphones font parties intégrantes de notre quotidien désormais. Que nous le voulons ou pas nous sommes tous sur internet et il faut apprendre à vivre avec. Il faut surtout apprendre à gérer sa propre réputation et surtout éviter de diffuser ou de garder dans son smartphones des images ou vidéos compromettantes.

Vous êtes diffamé ou harcelé sur les réseaux sociaux : comment vous défendre ?

Les ébats sexuels d’un homme politique avec sa maîtresse sont postés sur Facebook. La vidéo pornographique faite par une journaliste à son amoureux est publiée sur Whatsapp. Un lâche clone votre Whatsapp pour y publier des images ou des conversations obscènes. Un malfaiteur poste sur votre Facebook ou d’autres réseaux des commentaires, des photos ou des vidéos dans le but de nuire à votre réputation. Nul n’est à l’abri ! Si ça vous arrive, que ce soit le fait de votre adversaire politique, de votre concurrent professionnel, de votre collègue, de votre conjoint cocu, de votre coépouse, de votre Ex, ou simplement d’un pitoyable envieux, ne vous laissez pas faire. Vous avez des moyens légaux de vous défendre et de le faire condamner. 

Un pitoyable internaute viole votre vie privée ou diffuse des « Fake news » contre vous. 

Certains agresseurs, sordidement retranchés derrière leurs ordinateurs ou leurs téléphones, se plaisent à porter atteinte à votre dignité, à votre réputation ou à vos intérêts. Pensant que la distance ou l’immatérialité des nouveaux media est un gage d’impunité, ils se livrent à une entreprise machiavélique de destruction. Vous avez trompé votre femme avec une jeune fille qui a la moitié de son âge ? C’est moralement répréhensible et illégal dans certains pays. Mais c’est votre vie privée. Personne n’a le droit de poster vos galipettes sur les réseaux sociaux.

Sur Facebook ou Instagram, il arrive qu’une personne télécharge les photos d’une fille pour créer un profil fantôme, dans le but de lui nuire. C’est une violation du droit à l’image et une usurpation d’identité pénalement sanctionnées. Une personne peut poster un commentaire malveillant ou injurieux sur votre profil Facebook pour altérer votre réputation devant vos contacts. Ne vous résignez pas au silence ! Vous pouvez la faire condamner. D’autres tocards, encore plus zélés, vont cloner votre compte Facebook, Instagram, ou Whatsapp pour y poster des « Fake news », de funestes commentaires ou de viles conversations, des images ou des vidéos montées pour faire croire que vous en êtes l’auteur. Que vous connaissiez l’auteur ou non, la loi vous permet de le poursuivre et de le faire condamner.

Sur quelles bases juridiques pouvez-vous faire condamner votre cyber-agresseur ? 

Si vous êtes l’objet d’une attaque sur les réseaux sociaux qui ternit votre réputation ou compromet gravement la poursuite de votre activité professionnelle, vous pouvez faire condamner votre e-bourreau pour diffamation, injure, dénigrement, émission de fausses nouvelles, usurpation d’identité, atteinte à votre vie privée ou à vos intérêts professionnels, atteinte à votre e-réputation. Vous pouvez aussi exiger le versement d’une grosse somme d’argent en réparation du préjudice qui vous est causé.

Si vous êtes dans un pays francophone, il existe des lois comme celles françaises de 1881 sur la liberté de la presse ; de 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, de 2004 sur la confiance dans l’économie numérique.
Quelle est la procédure pour faire condamner votre cyber-agresseur ?

D’abord ayez le réflexe de garder systématiquement les preuves de la diffamation : captures d’écran, téléchargements, copie des hyperliens, copie des codes sources de la page web, du forum, du profil Facebook ou Twitter qui a été le médium de la diffamation. Vous pouvez faire collecter ces preuves par un huissier.

Ensuite, si vous l’avez identifié, envoyez immédiatement à votre cyber-agresseur une mise en demeure d’enlever de tout support ou plateforme numérique ses nuisances préméditées. Faites un signalement et demander le retrait de ces nuisances aux moteurs de recherche et aux réseaux par lesquels les nuisances sont accessibles ou publiées : Google, Yahoo, Bing, Facebook, LinkedIn, Instagram, Twitter, Whatsapp, Viber, forums, etc.

Encore, sachez que votre malfaiteur est coupable même s’il emprunte des subterfuges, des détours, ou des insinuations pour vous calomnier ; que la diffamation soit publique ou privée. Si la diffamation est

relayée par un site internet d’information, son directeur de publication en est responsable. Si vous avez identifié l’auteur des faits, vous pouvez le traduire directement en justice par une citation directe. Si vous ne connaissez pas le malfrat, vous pouvez déposer une plainte simple contre X, ou une plainte avec constitution de partie civile.

Enfin, en cas d’urgence et de grave préjudice, vous pouvez saisir le juge en référé, pour obtenir le retrait immédiat du contenu illégalement publié.

Il y a 15 ans, lors d’un cours sur l’économie numérique que j’animais pour un DESS (Master 2), je prédisais à mes étudiants qu’Internet deviendra l’outil le plus efficace pour construire nos réseaux, et l’arme la plus destructrice pour notre vie privée. Qu’il pourra booster rapidement notre activité professionnelle, de même qu’il pourra l’anéantir instantanément. J’avais bien vu.

Aujourd’hui, on a beau être « le singe le plus cool de la jungle » numérique, il y aura toujours un « expert de la survie » cybercriminelle obsédé par l’envie de vous nuire. Défendez-vous !

Aliou TALL,
Président du RADUCC
Email : raducc@hotmail.fr

Facebook: Comment les réseaux sociaux faciliteraient les cambriolages

Le nombre de cambriolages a grimpé depuis quelques temps. Une augmentation très importante qui trouverait l’une de ses explications dans l’utilisation des réseaux sociaux, et plus précisément dans le nombre d’informations que les utilisateurs laissent sur les réseaux et qui sont utilisées par les cambrioleurs. 

Nos conseils. Pour éviter ce genre de situation, il est donc préconisé de se montrer discret sur les réseaux.

4 Conseils

– Ne pas indiquer que l’on est en vacances sur les réseaux sociaux. C’est une indication d’absence du domicile. Par ailleurs, dans le cas d’un compte public mentionnant le nom de l’utilisateur, il est facile de retrouver l’adresse de ce domicile, notamment dans les pages blanches.

– Ne pas poster de photos de nouvelles acquisitions de manière à ne pas attiser la convoitise, notamment en ce qui concerne le matériel technologique, (iPad, ordinateur, télévision…).

– Sur les forums de discussion, potentiellement sources de renseignements pour les voleurs, utiliser un pseudonyme et ne mentionner ni adresse postale ni adresse électronique.

– Eviter de se géolocaliser.

Communication social-média : Classement des Hôtels au Burkina

L’objectif d’un hôtel est de veiller à un remplissage le plus complet possible de ses chambres, en affichant une qualité de service  & de confort à la hauteur de la note étoilée dont celui-ci dispose.

Selon les gammes et l’implantation, la problématique client n’est pas la même. Là ou certains se revendiqueront hôtels pour hommes/femmes d’affaires par leurs tarifs, localisation, services (salles de séminaires par exemple), d’autres auront une clientèle de vacanciers.

Au-delà de ces typologies de clients, il existe un enjeu de taille : comment fidéliser mes clients après un séjour dans mon hôtel ? 

C’est en cela que Facebook peut être une partie de la solution. Au Burkina si plusieurs hôtels se retrouvent sur le réseaux , d’autres par contre n’y sont pas . Et pourtant l’enjeux est tellement grand car Facebook permet de donner les informations essentielles à l’internaute , comme une galerie photos, la description de l’hôtel, la localisation via un plan Google Map, et un onglet de contact.

Au Burkina voici le top 10 des bon élèves.

  1. Bravia hotel

  2. Hotel Sissima

  3. Hotel Laico Ouaga 2000

  4. YIBI HOTEL

  5. Hotel Continental Burkina

  6. Sopatel Silmandé Ouagadougou

  7. Hôtel Royal Beach Ouagadougou

  8. Loumbila Beach

  9. Residence SANA

  10. white Stone hôtel

 

Communication social-média : Classement des universités et écoles dans l’enseignement supérieur au Burkina

Communication social-média : Classement des artistes du Burkina

 

Communication social-média : Classement des universités et écoles dans l’enseignement supérieur au Burkina

 

Sur le marché très concurrentiel des études supérieures, les écoles et universités mettent en place différents leviers afin de maximiser le nombre de candidatures d’étudiants.

Prestige, renommée des professeurs, contenus pédagogiques, débouchés… De nombreux critères vont être pris en considération par les futurs clients/étudiants. Il est donc nécessaire pour ces établissements de savoir se mettre en valeur afin de convaincre/persuader l’étudiant de tenter sa chance en communicant en direct de ses cibles.

  1.  Institut Supérieur Privé Polytechnique

  2. IAM Ouaga

  3. Ecole Supérieure Polytechnique de la Jeunesse

  4. Institut Supérieur Privé

  5. 2IE – Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement

  6. Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo

  7. Institut Supérieur de Management d’Innovation et de Communication: ISMIC

  8. Université Libre du Burkina

  9. Université AUBE Nouvelle U Auben ISIG International

  10. École Supérieure Privée de Technologies.

Cette étude a été menée minutieusement depuis le début de l’année. Il ressort de notre étude que les écoles supérieures n’utilisent que 15% des avantages qu’offre ce nouveau canal.

RDV la semaine prochaine pour le classement des meilleurs hôtels du Burkina.

 

Communication social-média : Classement des Hôtels au Burkina

Communication social-média : Classement des artistes du Burkina