Kenya: interdit d’insulter sur les réseaux sociaux

Au Kenya, l’usage d’un langage impoli, inapproprié ou irrespectueux sur les réseaux sociaux sera bientôt puni par la loi. Les contrevenants risquent une amende de cinq millions de francs CFA ou une peine de prison de cinq ans.

C’est ce que proposent des organes gouvernementaux, selon le journal Nairobi News.

Cette proposition fait partie d’une série de mesures visant à réguler les réseaux sociaux.

« Tous les contenus sur les réseaux sociaux doivent utiliser un langage civilisé et éviter des mots qui constituent un discours de haine ou incitent à la violence ».

Les bloggeurs politiques seront contraints de révéler leur affinité politique selon les nouvelles régulations. Les élections générales sont prévues au Kenya le 8 août.




Suspectée de vente de pagnes contrefaits en ligne : elle est arrêtée

Conduite devant le parquet d’Abidjan Plateau par les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité, la nommée BOGNAHO MIDJOHODO HILAIRMINE CLAIRE serait une vendeuse de produits contrefaits sur internet.

Dans le mois de Mars 2017, une société de la place fabriquant de pagne a saisi d’une plainte la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), car des produits contrefaits avec leur marque et leur logo sont vendus par des individus sur les réseaux sociaux. Les investigations menées par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), de la DITT ont permis de découvrir l’identité des personnes qui seraient derrière cette fraude. Les différentes investigations ont révélé que, le suspect n’est autre que BOGNAHO MIDJOHODO HILAIRMINE CLAIRE.

Lors de son audition, elle a reconnu sans difficulté les faits qui lui sont reprochés. Elle a indiqué qu’elle s’adonne à cette activité depuis le mois de Mars 2017. A la question de savoir comment elle s’approvisionnait, elle a répondu que c’est sa cousine qui les lui envoyait depuis Le Bénin. Aussi, a-t-elle ajouté qu’elle ignorait l’interdiction de vendre physiquement ou en ligne les pagnes comportant la marque et le logo d’une société sans l’autorisation de celle-ci.

En somme, BOGNAHO MIDJOHODO HILAIRMINE CLAIRE pourrait être poursuivie pour atteinte à la propriété intellectuelle, utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne morale et fausse vente sur internet.

PLCC




Une nouvelle cyberattaque mondiale en cour

Une vague massive de cyberattaques rappelant le mode d’action du virus WannaCry en mai a frappé mardi 27 juin simultanément des entités majeures en Ukraine, en Russie mais également partout dans le monde, perturbant le fonctionnement des banques, des aéroports et des entreprises.

Le fonctionnement de la centrale nucléaire de Tchernobyl serait, par exemple, affecté par ces attaques

Ce que l’on sait de cette cyberattaque

Le virus « se répand dans le monde entier, un grand nombre de pays sont affectés », a prévenu sur Twitter Costin Raiu, chercheur du laboratoire russe Kaspersky.

Près de 80 entreprises ont été la cible de cette vaste cyberattaque selon la société spécialisée en sécurité informatique Group-IB. Les premiers dysfonctionnements sont apparus en Ukraine où des banques, des entreprises, des compagnies d’État et même le réseau informatique du gouvernement ont été touchés.Le virus touche en ce moment l’Europe les Etats unis et le monde entier.

Le virus utilisé

Plusieurs spécialistes de cybersécurité ont désigné le virus responsable comme « Petrwrap », une version modifiée du « ransonware » (rançongiciel) Petya qui avait frappé en 2016 et qui exploite les faille du système Windows.

Une fois propagé et intégré dans le système, le virus fait apparaître une demande de rançon de 300 dollars sur l’écran de leurs ordinateurs.

« Le phénomène des ransomwares se démocratise. Ces vagues d’attaques virales, on va en avoir beaucoup dans les prochains mois. C’est un peu comme les épidémies de grippe en hiver. On va devoir faire face à des épidémies de rançongiciels saisonnières », a déclaré à l’AFP le colonel Nicolas Duvinage, chef du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) de la Gendarmerie nationale française.




Côte d’Ivoire: deux cyberdélinquants mis hors d’état de nuire

Exploitant une information anonyme de ce que des individus s’adonneraient à des activités cybercriminelles, les agents de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) ont arrêté et conduit les nommés N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS alias«Sandra» et PESSON GERMAIN dans leurs locaux. C’était à Koumassi sopim, dans un cybercafé.

Arrivés à la DITT (Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques), tous les éléments en possession des suspects ont été déposés au Laboratoire de Criminalistique Numérique(LCN), pour analyse.

Après audit, le LCN a découvert plusieurs bordereaux de transfert d’argent, de faux documents de banque, de faux passeports, des photos et vidéos de personnes nues. Ils possédaient également de faux profils sur les réseaux sociaux.

Lors de leurs auditions, le nommé PESSON GERMAIN a déclaré ne pas être un cyberdélinquant. Par contre, certains de ses amis auraient sollicité son numéro de téléphone pour effectuer des transactions financières et pour la création de faux profil à des fins de cyberescroquerie.

Quant au nommé N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS, il a nié les faits jusqu’à ce qu’il soit confronté aux preuves trouvées par le LCN. A la question de savoir à qui appartenaient les faux documents trouvés en sa possession, il a répondu qu’ils étaient à l’un de ses amis qui serait un cyberdélinquant.

En somme N’GUESSAN KOUAKOU SANTHIAS et PESSON GERMAIN pourraient être poursuivis pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, escroquerie et complicité d’escroquerie sur internet. A cet effet, ils ont été conduits devant le Parquet d’Abidjan pour répondre de leurs actes.

PLCC




Lutte contre la cybercriminalité: le Sénégal se dote de grand moyens

D’ici fin juillet, une nouvelle division sera pleinement opérationnelle au sein de la police judiciaire sénégalaise. Chargée de lutter contre la cybercriminalité, elle sera aussi un nouvel outil important dans la lutte contre le terrorisme.

Jusqu’à présent, seule la police ivoirienne disposait d’une telle unité en Afrique de l’Ouest. Manque de moyens, manque d’effectifs, manque de formation… Dans la plupart des pays de la région, la cybersécurité est encore en rodage.

À l’instar de la Côte d’Ivoire, le Sénégal a décidé de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. D’ici fin juillet, la police sénégalaise pourra compter sur une nouvelle unité de lutte contre la cybercriminalité. Cette « division cybersécurité », qui dépend de la police judiciaire, verra ses effectifs tripler, passant de 9 à 29 personnes. Pour les accueillir, 200 mètres carrés de bureaux ont déjà été aménagés à la Cité police de Dakar, dans lesquels la future équipe sera à pied d’oeuvre 24h/24h, sept jours sur sept.

Soutenu par Paris, qui a récemment détaché un expert en cybersécurité auprès de la police sénégalaise, ce nouveau service de la PJ a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son déplacement à Dakar le 15 juin. « Les autorités sénégalaises ont fait un effort énorme, glisse une source française. Des moyens importants ont été mis en œuvre pour faire aboutir ce projet. »

Lutte contre le terrorisme…

Le champ d’action de cette « division cybersécurité » a aussi été élargi. Outre le traitement de la cybercriminalité « classique », elle aura pour autre objectif majeur de participer à la lutte contre le terrorisme. Dans la nouvelle équipe figurent des ingénieurs et des enquêteurs spécialisés, qui seront capables d’analyser différentes données numériques ou de « traiter » des outils saisis lors d’opérations de police, comme des téléphones portables, des ordinateurs, ou encore des disques durs. « Les terroristes communiquent et utilisent les nouvelles technologies, explique le commissaire Yague, le directeur de la Police judiciaire. L’analyse de données faite par nos experts en cybersécurité permettra de faire progresser rapidement les enquêtes anti-terroristes ».

Enfin, cette nouvelle division de la PJ se concentrera également sur la radicalisation religieuse en ligne. Une attention particulière sera donnée à la surveillance des réseaux sociaux et des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), grâce à une équipe de « cyberpatrouilleurs » spécialisés qui seront chargés de superviser les sites ou forums suspects.