La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité a récemment interpellé un individu. En effet il est accusé de diffamation et de dénonciation calomnieuse par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication. Tout a commencé avec une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, où l’on voyait Z. E., un employé de commerce, accuser faussement S. Z., un commerçant, de séquestration et de menaces à main armée. L’accusé prétendait également avoir été contraint à dénoncer publiquement la Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes, en exigeant même la démission du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Les suites judiciaires
Sur instruction du parquet, la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité a immédiatement ouvert une enquête. Cette enquête a permis d’identifier et d’interpeller l’auteur de la vidéo. Lors de son audition, le mis en cause a reconnu avoir formulé de fausses accusations, sans mesurer la gravité des faits. À l’issue de l’enquête, il a été déféré devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I. Ainsi il répondra des faits de diffamation et de dénonciation calomnieuse. Cette affaire illustre les risques encourus par ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour répandre de fausses informations et porter atteinte à la réputation d’autrui.
Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité et appel à la responsabilité
La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité rappelle que la diffamation et la dénonciation calomnieuse sont des infractions prévues et réprimées par le Code pénal burkinabè. Elle appelle tous les citoyens à un usage responsable des réseaux sociaux, dans le respect de la dignité et de l’honneur d’autrui. Par ailleurs, la brigade invite les internautes à signaler tout comportement suspect ou illicite via sa plateforme Alerte BCLCC, disponible en ligne et sur mobile. Cette démarche contribue à renforcer la lutte contre la cybercriminalité et à protéger les usagers du cyberespace burkinabè.