Autre chose qui défraie la chronique sur la toile, cher Wambi, c’est ce maître chanteur qui donne l’insomnie à de nombreuses femmes de la capitale.
Le chenapan a pour terrain favori Internet, notamment les réseaux sociaux. Il racole les femmes sur Facebook en leur faisant des yeux doux. Une fois que la proie accepte son amitié virtuelle, il fait des pieds et des mains pour que de l’écran, ils puissent se voir physiquement dans un restaurant ou une boîte de nuit.
Et une fois que la dame est mise en confiance, notre homme l’invite dans une maison huppée à Ouaga 2000. Le problème est que la maison est truffée de caméra et la dame, à son insu, est donc filmée dans sa nudité. Après quoi, le vaurien commence à faire chanter la dame en menaçant de balancer les images sur la toile mondiale si elle ne crache pas au bassinet.
Il peut ainsi extorquer jusqu’à 2 millions FCFA si la femme est mariée et beaucoup moins si elle ne l’est pas. Le stratagème étant que pour sauver son mariage, la femme mariée est prête à tout pour éviter le scandale.
Le débat sur cette actualité fait rage dans les groupes de femmes sur Internet comme « Nuits épicées », « Saramania », « Secrets de femmes », « Les reines du shopping », « Sexe sans tabou ».
Mais, cher cousin, évidemment ce que fait cet homme est répréhensible comme acte. J’ai d’ailleurs obtenu sa photo que je ne compte pas publier pour l’instant. Mais entre le seigneur et nous, cher Wambi, de lui et des femmes qui cèdent à la tentation, on ne sait pas qui est le plus coupable.
Une femme mariée qui se permet d’accepter une partie de jambes en l’air ne doit pas s’indigner que ses fesses soient sur la toile.
Cette situation repose le problème de la dangerosité des réseaux sociaux, utilisés davantage pour le mal que pour le bien.
L’Observateur Paalga