La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a récemment interpellé un adolescent de 17 ans pour des injures publiques diffusées sur les réseaux sociaux. L’incident a commencé le 29 juin 2025, lorsqu’une vidéo a été publiée sur TikTok. Dans cette séquence, le jeune homme, identifié par ses initiales S.S, proférait des propos offensants à l’encontre d’un artiste musicien burkinabè et de sa mère. La vidéo, qui est rapidement devenue virale, a suscité une forte indignation en ligne. Cette interpellation s’inscrit dans la lutte contre la cybercriminalité que mène activement la BCLCC. L’autorité judiciaire a immédiatement ouvert une enquête après avoir reçu une plainte, ce qui a permis d’identifier et d’appréhender rapidement le jeune homme.
Les conséquences graves de la lutte contre la cybercriminalité pour un adolescent
Lors de son audition, l’adolescent a reconnu les faits.Il voulait seulement gagner en visibilité. En outre, il cherchait à augmenter ses abonnés. Il n’a pas mesuré les conséquences. Cette situation montre que les jeunes se laissent emporter. C’est le désir de notoriété sur les réseaux. Malheureusement, ses actions sont punies par la loi. C’est pourquoi, la lutte contre la cybercriminalité est nécessaire. Son but est de protéger les individus. Finalement, le jeune homme a été déféré. Il est passé devant le Procureur du Faso. Il devra répondre de ses actes. Ils sont définis à l’article 524-6 du Code pénal.
La BCLCC appelle à la responsabilité et poursuit sa lutte contre la cybercriminalité
La BCLCC saisit cette occasion pour rappeler aux internautes l’importance de faire preuve de responsabilité sur les réseaux sociaux. Elle insiste sur la nécessité de respecter la dignité et l’honneur d’autrui, que ce soit en ligne ou hors ligne. Les propos injurieux constituent une infraction grave et sont sanctionnés par la loi. La lutte contre la cybercriminalité est un combat continu qui nécessite la collaboration de tous. La BCLCC invite ainsi les internautes à utiliser sa plateforme de signalement, « Alerte BCLCC », pour signaler les contenus problématiques. Cette affaire sert de mise en garde claire : les actions en ligne ont des conséquences réelles et la loi s’applique dans le cyberespace tout comme dans le monde physique.