Cela fait maintenant des semaines que l’application de divertissement TikTok est sous les feux des projecteurs.
Au-delà de sa popularité croissante – l’app a dépassé les 2 milliards de téléchargements -, TikTok est accusé par Donald Trump d’être un outil d’espionnage à la solde du gouvernement chinois.
Le Wall Street Journal vient en effet de révéler que l’application procédait au suivi des utilisateurs Android sans leur consentement et sans la possibilité d’y remédier jusqu’à encore très récemment.
Selon l’enquête du média américain, TikTok s’est prêté à cette pratique jusqu’en novembre dernier.
La méthode utilisée par TikTok pour suivre ses utilisateurs consistait à lire l’adresse MAC (Media Access Control) des appareils sur lesquels l’application était installée.
Cette adresse composée d’une suite de chiffres et de lettres est propre à chaque appareil.
Elle permet donc d’identifier facilement un appareil, du pain béni pour le suivi publicitaire.
D’autant plus qu’un utilisateur lambda ne pourra pas vérifier facilement si son adresse MAC est pistée et encore moins la modifier.
Des révélations qui tombent mal pour l’application qui assure être irréprochable, malgré les accusations d’espionnage provenant des États-Unis.
Un porte-parole de TikTok a d’ailleurs répondu aux accusations du Wall Street Journal en défendant « l’engagement [de l’entreprise] à protéger la vie privée et la sécurité de la communauté TikTok », avant de préciser que la version actuelle de l’application ne collectait pas l’adresse MAC des utilisateurs.