26 élèves des écoles privées et publiques du Togo viennent d’être jugés ce jeudi 23 juillet dans une affaire de « sextape ». A l’issu du procès diverses sanctions sont retenues à l’encontre de ces apprenants.
Sept élèves ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis, quinze à 12 mois de prisons avec sursis et quatre autres reconnus non coupables libérés.
Parents, tuteurs et amis se sont déplacés ce jeudi au palais de justice de Lomé pour assister à ce procès.
Les avocats de la défense, Me Gilles Benoit Afangbédji, Me Gilles Anani et Attoh Messan ont tour à tour monté à la barre pour mettre tous dans la balance pour plaider le sort des prévenus.
En rappelle, sur la plupart de ces images filmées grâce à des smartphones, on voit des élèves s’embrasser, faire l’amour ou s’adonner sans gêne des pratiques sexuelles, en classe et devant d’autres camarades qui crient ou applaudissent. Des garçons effectuent des attouchements sur des filles qui se dandinent ou qui manifestent un comportement scabreux dans des scènes de séduction en classe ou dans la cour de l’école.