Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été arrêté ce jeudi 11 avril à l’ambassade d’Équateur à Londres où il avait trouvé asile. Présenté à un juge dans l’après-midi, l’Australien a été reconnu coupable d’avoir violé les conditions de sa liberté provisoire.

Les accusations qui pèsent sur Julian Assange, évacué manu militari de l’ambassade d’Équateur par la police britannique ce jeudi 11 avril, se précisent.

Désormais entre les mains des autorités britanniques, le fondateur de WikiLeaks est susceptible d’être prochainement extradé vers les États-Unis. La raison ? L’intéressé est poursuivi outre-Atlantique pour association de malfaiteurs en vue de commettre une intrusion informatique.

C’est ce qu’annonce le département de la Justice, dans un communiqué publié le même jour que l’arrestation. C’est ce chef d’accusation qui figure dans l’inculpationémise par le tribunal fédéral du district de Virginie Orientale — celle-ci date du 6 mars 2018, mais était gardée sous scellés –, dans le cadre du « Computer Fraud and Abuse Act », un texte qui concerne la sécurité des systèmes d’information.