Le passage de 140 à 280 signes par tweet a été critiqué par la communauté mais a globalement eu un impact positif sur la qualité des publications selon Twitter.

Une contrainte technique limitait le nombre de caractères

On oublie parfois que le nombre de 140 caractères imposés sur Twitter n’est pas une volonté de diminuer la taille des messages de la part du réseau social mais bien une contrainte technique qui aura été conservée par la suite. En effet, il était à l’origine possible d’envoyer des tweets via SMS. Ceux-ci étant limités à 160 caractères, Twitter a imposé cette même limite aux messages postés sur le réseau social tout en conservant 20 caractères pour le nom d’utilisateur, ramenant donc le nombre de signes dans les messages à 140. Des services ont ensuite émergé pour tenter d’optimiser et d’utiliser au mieux les caractères disponibles, comme bit.ly pour raccourcir les liens.

Un passage de 140 à 280 caractères décrié mais bénéfique

En novembre 2017, Twitter a annoncé le passage de 140 à 280 signes pour un tweet. Un an après avoir doublé le nombre de caractères des tweets, le réseau social a observé que les messages sont généralement devenus plus courts. Au niveau des statistiques, seulement 1% des messages atteignent les 280 caractères alors que 12% des tweets dépassent les 140 caractères. En revanche, l’utilisation des abréviations issues du langage SMS a diminué : « gr8 » pour « Great » a baissé de 36 % et « b4 » pour « before » a baissé de 13 %.

L’augmentation du nombre de caractères possibles dans un tweet a aussi entraîné l’utilisation plus fréquente de formules de politesse. Dans un communiqué, la plateforme de micro-blogging a ainsi mis en avant le fait qu’avec 280 caractères :

 les gens disent davantage « please » (« s’il vous plaît ») (+54%), « thank you » (« merci ») (+22%) » et utilisent beaucoup moins d’abréviation.

Cette sympathie des utilisateurs se retrouve dans toutes les langues qui ont bénéficié du doublement de la longueur des tweets l’an dernier.

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