Dame S C désire obtenir un sac à main vu sur un groupe de vente. Elle rentre donc en contact avec la vendeuse passe sa commande et s’accordent pour la livraison. 

A la date convenue la livraison est opérée par la soeur de la vendeuse dans la commune de Cocody secteur Angré. Une fois la livreuse sur place, la cliente s’aperçoit d’une différence de taille entre les sacs vus en photo et ceux livrés. Elle pensait avoir des sacs plus grands que ceux aux mains de la livreuse. Elle le fait savoir gentiment à cette dernière, et lui propose finalement de prendre qu’un sac en lieu et place des deux. La livreuse rentre dans une colère noire, puis rend compte à la commerçante qui s’énerve également. Cet échange houleux pousse la cliente à annuler purement et simplement l’achat, mais décide de payer le service de livraison.

La livreuse insatisfaite de cette décision se met à proférer des injures au domicile de la dame , qui finalement fait appel aux vigiles de la cité pour la raccompagner en dehors de son domicile.
Celle-ci va donc rendre compte à la vendeuse qui décidera de faire une Publication sur Facebook pour traiter la dame de malhonnête et de personne peu recommandable avec des photos de celle-ci. Elles ne s’arrêtont pas là, insatisfaites du résultat produit par la publication et les SMS odieux envoyés à la concernée, elles ont donc réalisé un direct via Facebook live pour boucler la boucle, continuant avec les injures et les menaces. Allant jusqu’à traiter son fils souffrant d’un retard de langage, « d’attardé mental » l’exposant aux injures et railleries de ceux commentant le live.

Pendant plusieurs jours, chaque matin des messages d’injures envers elle, ses parents et sont fils sont envoyés à la dame, qui ne répondra à aucun. Elle s’est plutôt rendue à la PLCC pour une plainte. Une enquête a été ouverte par les éléments de police qui a abouti à interpellation des 02 jeunes dames. Elles n’ont pas mis du temps à reconnaître les faits au regard des preuves en capture d’écran, SMS et Facebook live.

Elles ont été déférées devant le tribunal correctionnel d’Abidjan afin de répondre de leurs actes.

C’est le lieu d’interpeller toutes ces personnes qui s’adonnent à la diffamation sans fondement sur les réseaux réseaux sociaux et particulièrement dans les groupes de vente.
La loi prévoit des dispositions pénales pour ce genre d’actes. Être derrière un clavier ou un téléphone ne nous couvre pas contre les sanctions pénales.

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