L’avenir de la presse papier (et sans doute une partie de celui de la radio et de la télévision) passe par le digital. C’est ce qu’ont confirmé de manière séparée Louis Dreyfus pour Le Monde et Alain Weil pour Libération, ce dernier annonçant de manière à peine déguisée la fin du papier pour le quotidien de monsieur Drahi.

Mais qui finance le digital sinon la publicité ? Hélas, les ogres Facebook et Google avalent la plus grande partie du gâteau, laissant les miettes aux autres. Illustration aux États-Unis.
Le gâteau américain grossit mais pas pour tout le monde
La publicité en ligne aurait progressé de plus de 20% en 2017 en Amérique, nous apprend un site spécialisé. Elle représente plus que la télévision et pèse quatre fois plus que la presse magazine en perdition sur ce segment. Et qui détient les trois quarts de ce marché ? Google et Facebook.

Les deux ogres et leurs filiales
Facebook n’est pas que Facebook, c’est aussi WhatsApp (dont le fondateur Jan Koum vient de quitter le groupe), la messagerie Messenger (celle qui vous espionne et vous fiche), mais également Instagram qui permet d’échanger photos et vidéos. Le scandale Cambridge Analytica (vente de données confidentielles) ne semble pas avoir pénalisé l’usage du réseau qui a gagné plus de cinq milliards de dollars au premier trimestre 2018.

Google n’est pas seulement le moteur de recherches le plus utilisé (avec l’achat de mots clés) c’est aussi Google Maps pour se diriger d’un point à un autre, c’est également YouTube qui censure à tour de bras les vidéos et supprime des comptes.

La tendance n’est pas différente en Europe même si elle est moins marquée. Vous ne voulez pas être esclave des deux géants américains ? Vous pouvez utiliser Qwant, le moteur de recherches discret (gratuit) français, et quitter YouTube pour BitChute ou bien le français Dailymotion.