250 scientifiques de 40 pays ont signé une pétition à destination des Nations Unies et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour mettre en garde contre les dangers des champs électromagnétiques émis par les appareils sans fil. Si le texte date de 2005, il refait surface aujourd’hui du fait de la popularité grandissante des écouteurs sans fil.

Une association de scientifiques venant de pays du monde entier a souhaité mettre en garde contre les dangers de certaines technologies sans fil. Depuis la publication de cette pétition, un nouveau dispositif a fait son apparition : les écouteurs sans fil. Beaucoup s’en inquiètent aujourd’hui, estimant que la présence des écouteurs juste à côté du conduit auditif expose cette zone sensible de l’oreille aux radiations.

Si les scientifiques ne savent pas si cette technologie en particulier cause le cancer chez l’humain (la publication date de 2005 alors que les AirPods d’Apple, par exemple, sont sortis en 2016), ils ont en revanche observé les effets négatifs des ondes sur tous les végétaux et animaux après une longue période de radiation.

« De nombreuses publications récentes montrent que les EMF affectent tous les organismes vivants, et ce à des seuils bien inférieurs à ceux de la plupart des recommandations nationales et internationales. Ces effets comprennent un risque accru de cancer, un stress physiologique, une augmentation des radicaux libres, des dégâts génétiques, des changements structuraux et fonctionnels du système reproducteur, des déficiences de l’apprentissage et de la mémorisation, des désordres neurologiques, et des impacts négatifs sur le bien-être général des individus » 

Les écouteurs sans fil en ligne de mire

« Les différentes agences qui ont établi des normes de sécurité n’ont pas réussi à imposer des recommandations suffisantes afin de protéger efficacement les êtres humains, et les enfants en particulier car ces derniers sont plus vulnérables aux effets occasionnés par les EMF. (…). En ne faisant rien, l’OMS faille à son rôle, se dérobe à son devoir, qui est d’être la première, la principale agence internationale de la santé publique » , expliquent les scientifiques.

Les auteurs de la publication ciblent, de manière générale, tous les appareils connectés via Bluetooth ou Wi-Fi et ceux qui échangent des données mobiles.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié une liste de recommandation pour limiter les expositions aux radiofréquences avec notamment le fait de recourir fréquemment aux kits mains-libres filaires ou de réduire l’exposition des enfants en incitant à un usage modéré du téléphone mobile.