Facebook commence à déployer une nouvelle fonctionnalité : Community Actions, un outil pour lancer des pétitions pour améliorer son quartier, sa ville et interpeller ses représentants politiques.

Les utilisateurs de Facebook aux États-Unis peuvent depuis aujourd’hui créer une pétition sur le réseau social, identifier des élus locaux, des organisations et demander à leurs contacts de soutenir leur demande.

Chaque pétition de Community Actions possède son propre feed ou les membres peuvent laisser des commentaires, créer des événements pour promouvoir la pétition et organiser des collectes de fonds.

Une version beta de Community Actions a été lancée auprès de certains utilisateurs. Voici quelques exemples de pétitions organisées :

  • Moratoire du gouvernement sur les forages pétroliers et gaziers,
  • Construction d’un centre d’arts dramatiques dans une ville de Floride,
  • Mise en place d’un passage piéton près d’une bibliothèque à Philadelphia.

« Construire des communautés civiquement engagées et informées est au cœur des missions de Facebook. Chaque jour, les gens viennent sur Facebook pour mettre en avant une cause à laquelle ils tiennent, en contactant leurs élus, en organisant une collecte de fonds ou en démarrant un groupe. À travers ces différents outils, nous avons vu des personnes mobiliser des soutiens et obtenir des résultats sur des problématiques qui leur tenaient à cœur. Community Actions est un nouveau moyen pour aider les gens à changer leur communauté et à s’associer avec leurs élus locaux et leurs agences gouvernementales pour trouver des solutions » , explique un porte-parole de Facebook au site américain TechCrunch.

Quelle modération possible pour Community Actions ?

Depuis le début, le cheminement de Facebook a été pavé de bonnes intentions, mais qu’en est-il des utilisateurs ? Certaines fonctionnalités ou usages du réseau social ont déjà été décriés par le passé (harcèlement, appel à la haine, propagation de fake news, etc.). Une modération est-elle prévue dans la création de ces pétitions ? Une combinaison d’algorithmes, de signalements par les utilisateurs et de surveillance humaine est mise en place pour réguler l’usage de cette nouvelle fonctionnalité.

A l’heure actuelle, ce sont les actions locales qui sont mises en avant par le réseau social. Il est pour le moment impossible d’identifier Donald Trump ou encore le vice président américain Mike Pence dans une pétition.

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