


Cybersécurité: une nouvelle arnaque sur internet devoilée
Depuis un certain temps, le Bureau Central National Interpol (BCN-Interpol/Ouagadougou) reçoit de nombreuses plaintes d’usagers victimes de chantage et de menaces sur les réseaux sociaux.
En effet, tout commence par des invitations d’amitié sur les réseaux sociaux. Quelques temps après, votre « ami », pour gagner votre confiance, vous fait des promesses de mariage ou de découvrir sa localité de résidence l’Europe ou les Etats Unis d’Amérique (USA).
Ainsi, une relation amoureuse est nouée. Pour renforcer cette relation à distance, votre partenaire demandera à voir votre nudité à travers des appels vidéo. Toute chose que beaucoup accepteront naïvement et c’est à ce moment précis qu’il fera des captures d’écran de votre nudité. Muni de ces images impudiques, il vous demandera de lui verser une certaine somme, faute de quoi les images seront postées par le canal de Facebook et particulièrement à tous vos contacts sur les réseaux sociaux.
Face à la récurrence de cette forme de chantage, il est recommandé les attitudes suivantes :
1) ne jamais accepter des invitations d’un inconnu sur les réseaux sociaux ;
2) ne jamais se dénuder lors d’un appel vidéo au risque de faire l’objet de chantage à l’avenir ;
3) si vous êtes victimes, prendre attache le plus rapidement possible avec les services techniques de la Police Nationale, notamment la Division Technique Anti cybercriminalité (DTAC), sise à la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN).

Burkina : Des applications pour le suivi et la détection des cas suspects de COVID-19
Dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus au Burkina Faso, le ministère de la Santé a officiellement lancé des applications mobiles pour le suivi et la détection des cas suspects de COVID-19.
Le lancement a eu lieu le mercredi 6 mai 2020 à Ouagadougou, sous la présidence du coordonnateur national par intérim de la réponse à l’épidémie du COVID-19, Dr Brice Bicaba.
Pour limiter la propagation de la maladie à coronavirus et permettre un suivi journalier des contacts des personnes confirmées à la COVID-19, des outils numériques ont été mis en place au Burkina Faso. Initié par le ministère de la Santé à travers la direction des systèmes d’information en santé avec l’appui de l’UNICEF et l’ONG Terres des hommes, ces outils numériques vont contribuer à détecter et à gérer les cas suspects de COVID-19.
Selon le coordonnateur national par intérim, Dr Brice Bicaba, ces applications permettront de suivre à distance l’état de santé de la population et d’alerter l’équipe en charge d’investiguer sur les cas suspects à la COVID-19. Le directeur des systèmes d’information en santé, Dr Boukary Ouédraogo, a expliqué que les applications sont accessibles pour ceux qui ont des téléphones androïdes ou des téléphones simples.
Et pour faciliter l’accès des populations à cette technologie, l’application a été traduite dans quatre langues nationales : le mooré, le jula, le fulfuldé et le gourmachema.
Elle permet la gestion des sujets contacts, la détection des cas suspects au sein de la population et la gestion des cas suspect. Cette technologie permet aux populations d’envoyer des informations par messages (sms) et ces informations sont traitées par des techniciens qui déclenchent un processus de suivi s’il y a lieu.
Elle fournit également toutes les informations sur la maladie à coronavirus et les moyens de prévention. Cette rubrique de l’application vise à désengorger le 3535 afin de permettre aux cas urgents de joindre facilement le numéro vert.
Tout en espérant que cette incitative va contribuer à rompre la chaîne de propagation de la maladie à coronavirus, le chef du programme santé de l’UNICEF, Dr Jean-Claude Mubalama, a souligné que cette application est un outil pédagogique pour les agents de santé à base communautaire, dans le cadre de leur travail dans la lutte contre le COVID-19.
Dr Anderson Latt de l’OMS lui, estime que la technologie pour le suivi et la détection des cas suspects va apporter une valeur ajoutée en terme de complétude et en terme de promptitude. Pour lui cela va faciliter la transmission et l’analyse des données à temps pour une meilleure orientation de la riposte.
L’application est disponible à ce jour et téléchargeable sur les sites www.sante.gov.bf et www.onsp-sante.bf . Elle sera également disponible sur Google play store, dans les jours à venir.
DCPM/Santé

WhatsApp : la diffusion de contenu viral a baissé de manière drastique
La limitation du transfert de messages porte se fruits. Au début du mois, WhatsApp avait annoncé que les messages particulièrement viraux ne pouvaient désormais être transférés qu’à une seule personne, au lieu de cinq à la fois. L’objectif était de limiter la propagation de fausses nouvelles dans le cadre de la pandémie du coronavirus.
Ce but a été atteint, du moins en partie. Auprès de TechCrunch, l’éditeur assure que la diffusion des messages viraux a ainsi diminué de 70 % depuis l’adoption de cette mesure. « Grâce à ce changement, WhatsApp reste un lieu de conversations personnelles et privées », a souligné un porte-parole de l’éditeur.
Toutefois, cette mesure de limitation reste quand même grossière. Si le volume d’échange a baissé de manière drastique, il ne vise pas forcément que les « fake news », mais aussi certaines blagues et mèmes que les utilisateurs s’échangent entre eux et qui ont beaucoup de succès en cette période de confinement.
La seule solution dans ce cas est de transférer le contenu humoristique individuellement chaque contact, ce qui est un peu pénible. Ceux d’entre vous qui utilisent WhatsApp l’auront certainement remarqué. On comprend que WhatsApp veuille lutter contre la désinformation, mais il est dommage de trop limiter l’expression des utilisateurs.
Source : TechCrunch

Meet, le service de visioconférence de Google, devient gratuit pour tous
A partir du 4 mai prochain, Google Meet sera progressivement accessible à toute personne possédant un compte Google, et ce gratuitement. Sécurisée et simple d’emploi, une visioconférence Meet peut accueillir jusqu’à 100 participants.
Vous cherchiez une nouvelle solution pour vos réunions ou vos apéros du vendredi soir ? Ne cherchez plus, vous avez peut-être trouvé votre candidat idéal. Google vient en effet d’entrer dans la danse des solutions de visiochat grand public. Le géant de Mountain View vient d’annoncer que Meet, sa solution de visioconférence, jusqu’à présent payante et réservée aux abonnés à la GSuite, sera accessible gratuitement à toute personne possédant un compte Google. Elle remplacera d’ailleurs Hangouts.
Pour utiliser ce service, il suffira de télécharger l’appli dédiée sur iOS et Android ou de se connecter au site meet.google.com depuis Chrome ou n’importe quel navigateur compatible avec la technologie WebRTC (Firefox ou Safari, par exemple). Il vous faudra ensuite vous identifier, puis créer une réunion ou en rejoindre une.
Fort d’années d’expérience avec sa version pro, Google insiste sur l’attention portée à la sécurité de vos conversations. Pour des raisons d’accès possible via différents types de plates-formes, elles ne sont pas chiffrées de bout en bout, néanmoins, elles le sont pendant leur phase de transmission et lorsqu’elles sont enregistrées sur Google Drive.
Attention toutefois lorsque vous partagez le lien de votre séance de chat, mieux vaut ne pas le confier à n’importe qui, même si un représentant de Google nous a assuré qu’il était possible de contrôler l’accès à son salon virtuel et de n’y faire entrer que les personnes qu’on souhaitait y voir venir. Il est même possible de verrouiller un salon une fois que les invités souhaités sont présents.
Par ailleurs, Google prend la peine de préciser que les données des utilisateurs de Meet ne sont pas traitées à des fins publicitaires, ni vendues à des clients tiers.

Visioconférence : les applications jugés les plus sûrs par la fondation Mozilla.
La fondation Mozilla compare les niveaux de sécurité d’une quinzaine de solutions disponibles sur le marché. Les disparités en la matière sont fortes et, parfois, le diable se cache dans les détails.
Mozilla vient d’ajouter une nouvelle rubrique à son guide d’achat des produits sécurisés. Baptisée sobrement « Video Call Apps », elle fait le tri entre une quinzaine d’applications de visioconférence. Seules trois ne remplissent pas le cahier des charges minimales en matière de sécurité et de protection des données personnelles, à savoir Houseparty, Discord et Doxy.me. En effet, les mots de passe requis par ces trois logiciels ne sont pas assez robustes et constituent donc un risque majeur aux yeux de Mozilla.
Toutes les autres solutions, en revanche, disposent d’un niveau de sécurité suffisant. Outre une bonne gestion des mots de passe, elles disposent d’une couche de chiffrement, d’un programme de « bug bounty », d’une politique de confidentialité et de mises à jour de sécurité régulières.
Certains seront peut-être surpris de voir Zoom dans le camp de ces « bonnes solutions », alors que de nombreuses erreurs ou failles ont été révélées ces derniers temps à propos de ce service. Mais il faut préciser que la recommandation de Mozilla est celle d’un niveau de sécurité minimal. Au sein de ces douze solutions, il y a donc des disparités. Par ailleurs, soulignons que Zoom a réagi rapidement à l’ensemble des critiques. Il y a donc de l’espoir.
FaceTime, WhatsApp et Google Duo, rois du chiffrement de bout en bout
Parmi ces douze applications, huit sortent du lot en proposant un chiffrement de bout en bout des conversations : FaceTime, WhatsApp, Google Duo, Signal, Messenger, Skype, GoToMeeting et Webex. Pour les quatre premiers, le chiffrement de bout en bout est activé par défaut. Pour Skype, il est ainsi nécessaire de créer une « nouvelle conversation privée » avec son interlocuteur. Et encore, ce niveau de protection ne s’applique qu’aux flux audio, texte et fichiers, pas aux flux vidéo. Avec Signal, toutes les données sont chiffrées de bout en bout, mais on ne peut pas faire de vidéoconférence à plusieurs. Au final, seuls FaceTime, WhatsApp et Google Duo permettent à des particuliers de faire des vidéoconférences de groupe chiffrées de bout en bout. C’est bon à savoir.
Source : Mozilla

Les films de plateformes de streaming pourront concourir aux Oscars 2021
Les films en VOD ne devront pas obligatoirement passer par la case cinéma pour pouvoir être qualifiés pour les Oscars 2021.
C’est un combat de longue haleine qui oppose les plateformes de streaming aux cérémonies de récompenses cinématographiques. Jusqu’à présent, la seule solution pour les films diffusés sur Netflix, Amazon Prime Video ou toute autre plateforme de streaming de participer à l’une ou l’autre récompense était d’être projetés dans les salles de cinéma, même pour une courte durée. Un impératif qui réduisait fortement les chances des films en VOD, mais à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle.
L’Académie en charge des Oscars a annoncé que les films diffusés en streaming ou sortis directement en DVD pourraient concourir pour l’édition 2021. Une mesure qui intervient évidemment en raison de la crise sanitaire à laquelle fait face une bonne partie du monde et qui a forcé les salles de cinéma à fermer leurs portes.
Bonne nouvelle ? Oui, mais
Si la sortie de certains films a pu être reportée, notamment les Marvel, ce n’est pas le cas de tous. En effet, plusieurs productions n’ont pas eu cette chance et sont directement sorties sur des plateformes de SVOD ou en DVD.
Or, ce qui fait le malheur des uns, fait souvent le bonheur des autres. Ainsi, les plateformes de streaming traditionnelles pourraient proposer plus aisément leurs productions à la compétition sans devoir les projeter en salles.
Il y a tout de même un hic. Dans son communiqué, l’Académie indique que « jusqu’à nouvel ordre, et uniquement au titre de la 93e édition des Oscars, les films qui avaient prévu une sortie en salles, mais qui sont d’abord diffusés sur des plateformes de streaming commerciales peuvent être qualifiés ». Autrement dit, les plateformes de streaming devront tout de même prévoir une sortie dans les salles obscures de leurs productions pour pouvoir participer à la compétition, quitte à ce que leur projection soit annulée.

Spotify passe le cap des 130 millions d’abonnés
Spotify renforce sa position de leader sur le marché du streaming musical. Le géant suédois a annoncé jeudi, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, avoir franchi le cap des 130 millions d’abonnés payants, malgré la crise du coronavirus, qui aurait lourdement impacté le secteur du streaming musical selon plusieurs acteurs.
Avec 130 millions d’abonnés payants, Spotify reste le leader incontesté du marché, loin devant Apple Music (60 millions) et Amazon Music (55 millions).
Contrairement à Apple, Spotify a pris le risque de conserver une offre gratuite, qui est utilisée comme levier pour ses abonnements payants. Selon les derniers chiffres, 163 millions de personnes dans le monde accéderaient au service par ce biais. Au cours du dernier trimestre, Spotify aurait converti 6 millions de ces utilisateurs en abonnés payants. Une solide performance.
“Malgré l’incertitude autour de la crise du coronavirus, nous avons dépassé nos objectifs. Pour le second trimestre, nos objectifs restent inchangés à l’exception des revenus publicitaires” déclare l’entreprise dans un communiqué.
Spotify joue également la carte de la diversification en proposant son application sur davantage de supports. Récemment, l’entreprise a ainsi introduit une nouvelle application pour les téléviseurs sous Android TV.

Comment limiter votre exposition aux ondes
Si l’on ne peut pas toujours les éviter, on peut au moins prendre quelques précautions pour limiter son exposition aux ondes.
On ne vous l’apprend pas, nous sommes constamment exposés aux ondes radio dans la vie quotidienne. A la campagne moins que dans les centres urbains, il est vrai, mais il est bien difficile d’y échapper aujourd’hui. Lignes à hautes tensions, Wi-Fi, antennes relais… Les ondes sont partout, et à des fréquences différentes. Mais les objets qui nous touchent le plus, ce sont biens nos smartphones. Constamment sur nous ou à portée de main, c’est avec eux que l’on passe le plus de temps et c’est pourquoi les constructeurs sont désormais obligés d’indiquer clairement leur débit d’absorption spécifique (DAS). Ce dernier détermine dans quelle mesure les ondes émises par l’appareil affectent le corps.
En Europe, le DAS mesuré à la tête (pendant une conversation téléphonique, donc) doit être inférieur à 2 W/kg, idem pour le DAS mesuré au niveau du tronc, avec un écart de 5 mm seulement entre l’appareil et la peau. Enfin le DAS mesuré sur les membres (bras, jambes, mains etc), doit être inférieur à 4 W/kg. Dans les faits, tous les smartphones vendus doivent s’y plier, donc ils sont considérés comme non dangereux, surtout que le DAS mesuré des appareils correspond à la valeur maximale possible, dans le pire cas d’utilisation. Mais rien n’empêche de prendre quelques mesures très simples pour se protéger !
Utilisez le mode avion
C’est sans doute le conseil le plus basique, pourtant il est bien peu souvent utilisé. Quand vous n’attendez pas de message particulier, que vous ne voulez pas être dérangé lors d’une lecture ou encore pendant un entraînement de sport, passez en mode avion. Cela aura pour effet de couper les antennes de votre smartphone et ainsi de couper toute communication avec les antennes alentours, qu’elles soient Wi-Fi ou de réseau mobile. C’est un petit geste, mais qui aidera tout même à réduire un peu l’impact des ondes sur votre corps si votre téléphone est proche de vous.
Protégez-vous quand vous dormez
Nous sommes tous coupables de passer plusieurs heures sur nos téléphones tous les jours. Quand vient l’heure de dormir, faites le maximum pour vous distancer de votre appareil. Le mieux reste encore d’éteindre complètement votre smartphone si vous le pouvez. A défaut, le mode avion sera lui aussi efficace pour vous laisser dans un environnement moins pollué par les ondes. Enfin, s’il vous faut à tout prix garder une connexion active pour répondre en cas d’urgence, faites au moins en sorte de placer votre smartphone à plus de 1 m de vous. Sur votre bureau plutôt que sur votre table de chevet par exemple.
Préférez le kit main libre
Le plus gros facteur de risque, quand il s’agit des ondes, c’est la proximité. Plus vous pouvez éloigner physiquement votre téléphone de votre corps, plus votre organisme vous en remerciera. Essayez donc toujours de privilégier le kit main libre quand vous le pouvez, même quand vous êtes chez vous ou au bureau. Converser via des écouteurs filaires avec le téléphone posé sur une table est le moyen le moins dangereux pour la santé de profiter d’un échange téléphonique. Les casques et écouteurs Bluetooth sont également une meilleure option que de coller votre téléphone à l’oreille : la portée des accessoires Bluetooth n’étant que d’une dizaine de mètres, il émettent des ondes bien moins violentes que celles des téléphones, capables de se connecter à des antennes parfois fort lointaines.
N’appelez pas quand le réseau est faible & durant vos trajets
Il est recommandé d’éviter les appels dans les conditions ou le réseau est très mauvais. Plus la connexion est difficile, plus votre smartphone doit dédier de la puissance aux antennes réseaux pour les faire fonctionner à plein tube et essayer de capter quelque chose. C’est dans ces conditions que l’appareil émet les ondes les plus fortes.
Vous l’avez peut-être déjà remarqué quand votre smartphone essaye de se raccrocher à un opérateur réseau qu’il peine à garder lorsque vous sortez d’un avion dans un pays étranger, par exemple. Le téléphone se met à alors à chauffer et la batterie se vide rapidement car l’appareil fait de son mieux pour assurer une connexion coûte que coûte.
Et c’est précisément ce qui se passe lorsque vous voyagez en train ou en bus également. Mieux vaut éviter de passer des appels téléphoniques durant ces moments.
Placez le smartphone dans sa phonebox en voiture
Si vous avez la chance de posséder une voiture équipée d’une phonebox, utilisez-la sans ménagement. Audi propose notamment ce système (dans certains de Ses modèles) qui consiste à isoler le téléphone dans un compartiment spécifique de l’habitacle. Non seulement cela évite de propager des ondes dans un milieu confiné, mais en plus cela permet d’utiliser l’antenne extérieure de la voiture pour capter le signal, ce qui permet souvent une meilleure réception. A défaut, utilisez la connexion Bluetooth pour passer vos appels.
Fort de ces constats, nous vous recommandons, comme pour tout, d’avoir un usage raisonné et réfléchi de votre smartphone. C’est encore le plus efficace !
